La saison 2024 de FIA F2 marque l’introduction d’une nouvelle monoplace et un plateau attrayant qui s’annonce serré. Le PDG du championnat, Bruno Michel, parle de la saison qui arrive, des nouveautés et ses attentes.

Tous les ingrédients pour une saison incroyable sont réunis. Bruno Michel, PDG de la FIA F2, s’attend à un championnat serré avec des pilotes intéressants à suivre.

« Le championnat sera très, très disputé et pourrait se jouer sur le fil, ce qui est toujours ce à quoi nous nous attendons. »

Une monoplace pour être plus proche

L’un des objectifs principaux de cette nouvelle monoplace, à l’image de la nouvelle réglementation F1 de 2022, est de pouvoir être plus proches en piste et donc avoir plus de dépassement.

« C'est toujours très excitant d'avoir une nouvelle voiture et nous n'en avons pas eu depuis longtemps. Il y a eu beaucoup de travail avec la FIA concernant la sécurité et nos partenaires sur les pièces de la voiture et nous sommes très heureux de continuer à travailler avec eux. Dallara pour le châssis, Mecachrome pour le moteur, Pirelli pour les pneus et Aramco pour le carburant.

Ce qui est intéressant avec cette voiture, c'est qu'elle est un peu plus légère que celle que nous avions auparavant, même si de nombreux dispositifs de sécurité ont été ajoutés à la voiture, ce qui est plutôt une bonne chose. »

Tatiana Calderón et Felipe Drugovich ont beaucoup participé au développement de cette monoplace pour qu’elle corresponde à plusieurs types de pilotage.

« Dallara a fait un travail minutieux avec la FIA pour s'assurer que nous ne perdions pas trop d'appui lorsque vous suivez une autre voiture, et que nous ayons de belles courses, mais cela dépend aussi des pilotes.

La nouvelle voiture est pour l'instant bien née, et les réactions des pilotes de développement, Felipe Drugovich et Tatiana Calderon, puis des pilotes, après le shakedown et les essais de pré-saison, sont très positives. »

Un plateau explosif

« Je pense que c'est une très belle équipe et que ce sera un championnat très intense cette année. Il y aura des débutants très forts, ainsi que des pilotes de deuxième et troisième année très forts. Près de la moitié de la grille est liée à des académies de pilotes de Formule 1, ce qui est une bonne chose, et il sera passionnant de voir comment ils s'en sortent tous.

Ce sera très, très intéressant en termes de lutte entre les équipes. L'année dernière, nous avons eu une très belle lutte entre ART et PREMA. Cette année encore, les deux équipes ont un pilote débutant et un pilote expérimenté. Et puis il y a beaucoup d'autres équipes qui seront intéressantes en raison du niveau de leurs pilotes. »

Nouveau circuit au programme

Ces dernières années, les fins de saison étaient un peu déséquilibrées avec trois mois de pause entre les deux derniers week-ends de course. L’arrivée du Qatar et l’arrivée de Bakou plus tard dans la saison, font que les courses sont plus étalées tout au long de l’année.

« Cette saison est un peu plus équilibrée parce que Bakou se situe tard dans l'année et que nous allons au Qatar. Nous n'aurons pas un écart de trois mois entre Monza et Abu Dhabi comme l'année dernière, ce qui contribuera à l'équilibre du calendrier. »