Un nouveau moteur pour la FIA F2 en 2024

La FIA a lancé un appel d'offres pour un nouveau moteur pour le championnat FIA F2 à partir de la saison 2024. 

La FIA F2 aura un nouveau moteur à partir de la saison 2024. La FIA a publié un appel d'offres pour la fourniture d'un moteur qui devra fonctionner avec un carburant durable. Le contrat porte sur une durée de trois saisons, soit jusqu'en 2026. Il y a une possibilité pour qu'il soit renouvelé de trois saisons supplémentaires via une option déclenchée par le promoteur du championnat Formula Motorsport Limited et la FIA.

Actuellement, c'est Mecachrome qui fournit les moteurs à la FIA F2. Depuis 2018, le moteur est un V6 turbocompressé de 3,4 litres, qui a une puissance maximale de 620 chevaux et est limité à 8750 tours/minute.

Un nouveau moteur pour la FIA F2 en 2024

Le prochain moteur devra avoir une durée de vie de 10 000 kilomètres. L'actuel a connu des soucis de fiabilité dès son introduction, avec de nombreuses casses mécaniques. La puissance sera augmentée de 10 chevaux, tandis que le poids sera également augmenté, atteingnant 150 kilos contre 132 actuellement. Il devra également fonctionné avec un mélange de carburant durable à 55%  dans les premières années, avant que la discipline n'adopte de la 100% durable dès 2026. Il y a une mention d'hybridation. Les demandes sont à formuler avant le 2 septembre prochain.

L'appel d'offres stipule que le prochain motoriste devra équiper 22 monoplaces, ce qui signifie la volonté du promoteur de la FIA F2 de maintenir la grille à son niveau actuel.

Cependant, il n'y a pas de mention sur un possible nouveau châssis. Récemment, Bruno Michel, l'homme à la tête du championnat, parlait d'un possible remplacement du châssis Dallara utilisé depuis 2018.

"Si la situation économique le permet, nous lancerons une nouvelle voiture F2 pour 2024, et une nouvelle voiture F3 pour 2025, ce qui est normalement la façon dont cela fonctionne, car c'est un cycle de trois ans, mais parfois nous gardons les voitures pendant six ans car nous ne voulons pas imposer une charge financière trop lourde aux équipes. Nous voulons nous assurer qu'ils n'auront pas à acheter une nouvelle voiture, de nouveaux matériaux, de nouvelles pièces de rechange, ce qui représente un investissement assez lourd'', déclarait-il en début d'année.