C'est une énorme frayeur que l'on a eu et quelques minutes d'angoisse lorsque la monoplace de l'australien Alex Peroni a décollé dans les airs à la sortie de la Parabolica à Monza.

Les heures des catégories monoplaces sont décidément compliquées à suivre, après l'accident fatal d'Anthoine Hubert à Spa-Francorchamps, Juan Manuel Correa plongé dans un coma artificiel, les accident tout aussi sérieux en FIA F3 en Belgique, Monza ne semble pas avoir calmé les ardeurs de certains.

Alex Peroni s'est fracturé une vertèbre

La sortie du virage de la Parabolica, présente une zone asphaltée qui permet aux pilotes de pouvoir corriger une erreur. On se souvient qu'en 2011 Mark Webber sur la Red Bull n'eut pas cette chance et alla frapper le mur de pneus sans pouvoir se rattraper... sa monoplace surfait sur les graviers alors qu'aucune zone asphaltée n'existait à l'extérieur de la Parabolica.

Pour prévenir que des pilotes puissent gagner un temps certain en allant bien au-delà de la limite du tracé, la FIA a fait installer des vibreurs-saucisses (des dos d'âne orange) pour dissuader les pilotes d'aller au large. Sauf que ces derniers se sont comportés comme de véritables tremplins... Le mieux étant l'ennemi du bien !

Et c'est ce qu'il s'est produit dans la première course en FIA F3 à Monza, Alex Peroni, pied au plancher et trop au large à l'extérieur de la Parabolica a littéralement décollé de la piste à cause du vibreur-saucisse... Un vol plané à une dizaine de mètres de hauteur (jamais l'on aurait pensé voir ça un jour...), deux backflips en l'air avant de retomber à l'envers sur le mur de pneus et de s'encastrer dans les grillages (on remerciera le Halo au passage...).

Sorti sur ses deux jambes, on a pu relâcher un grand soupir d'angoisse, mais le pilote australien est allé en auscultation au centre médical du circuit. Il s'avère au final que le pilote du Campos Racing s'est fracturé une vertèbre et sera hospitalisé près de Monza. Il ne participera pas, bien évidemment, à la seconde course prévue dimanche.