Depuis le début du championnat de monoplaces 100% électriques en 2014, la Formule E n'a cessé de grandir et de se développer. La discipline, qui ouvre la porte sur un nouveau marché de l'automobile électrique, a rapidement intéressé de nombreux constructeurs et frappe une nouvelle fois très fort en attirant BMW dans ses filets.
Renault, Audi, DS, Venturi, Faraday Future, ou plus récemment Jaguar ont déjà rejoint le plateau alors que le championnat n'est que dans sa troisième année d'existence. D'autres constructeurs, à l'image de Honda ou Nissan, ont également montré un intérêt certain pour la discipline. C'est donc aussi le cas de BMW, qui envisage depuis l'année dernière une possible arrivée dans le championnat.
Déjà engagé indirectement en Formule E à travers un partenariat avec l'écurie Andretti, le constructeur allemand souhaite désormais débuter en tant qu'écurie d'usine à l'horizon 2018. Depuis le début de la saison, BMW aide Andretti à développer son unité de puissance, et fournit à la Formule E la Safety Car (BMW i8) et la voiture médicale (BMW i3) depuis la création du championnat.
Une volonté de participer, mais pas avant deux ans
BMW, qui a confirmé que la FIA avait validé son engagement à partir de la saison 5 du championnat, souhaite cependant rester patient. En effet, un engagement dès la saison prochaine n'est pas envisageable car le constructeur allemand attend l'introduction des nouvelles batteries attendues pour 2018. Ces nouvelles unités de puissances fournies par McLaren Applied Technologies offriront plus de puissance et d'autonomie que les batteries utilisées actuellement, et permettront aux voitures de couvrir la distance d'une course sans s'arrêter.
La saison 2018-2019 du championnat verra également l'arrivée d'un nouveau châssis signé Spark, qui fournit le plateau de Formule E depuis les débuts de la discipline en 2014.