Si la particularité de la Formule E est d'installer son spectacle dans les rues des principales villes du monde, il n'en reste pas moins que construire un calendrier n'est pas chose aisée. 

Selon les premières informations, le calendrier de la saison 2016-2017 de Formule E devrait ressembler à ça :

  1. 9 octobre 2016 : Hong Kong
  2. 12 novembre 2016 : Marrakech
  3. 28 janvier 2017 : Mexico
  4. 25 février 2017 : Buenos Aires
  5. 25 mars 2017 : Long Beach
  6. 22 avril 2017 : Singapour
  7. 13 mai 2017 : Monaco
  8. 27 mai 2017 : Paris
  9. 10 juin 2017 : Bruxelles
  10. 24 juin 2017 : Berlin
  11. 15 et 16 juillet 2017 : Montréal
  12. 29 et 30 juillet 2017 : New York

A première vue, on peut se dire que le championnat est bien rempli, avec 14 courses sur la saison. Mais voilà, si l'attente sera d'un mois entre la course inaugurale et la manche marocaine, le fan devra patienter 77 jours pour voir la troisième course du championnat. Cette situation a été vue lors de la première saison où l'attente entre la première course à Pékin et la deuxième à Putrajaya a été d'un peu plus de deux mois, tout comme l'attente entre le ePrix de Buenos Aires et celui de Miami. Le calendrier de la deuxième saison offre une attente maximale entre deux couses de 49 jours (entre Punta del Este et Buenos Aires).

Construire le calendrier de la Formule E n'est pas chose facile pour les organisateurs. Outre les contraintes liées aux villes accueillantes, il y a aussi les impératifs des pilotes. La plupart des pilotes ont un autre programme à côté de la Formule E, que ce soit le WEC pour la majorité des pilotes, le DTM, la Super GT ou encore le Blancpain. Comprenons par cette énumération de disciplines que concilier tout le monde n'est pas évident, le pilote privilégiant en général leur première discipline à la seconde. Voilà le challenge de poids pour Alejandro Agag et ses équipes.

Pour concilier toutes les parties, l'idée serait d'accentuer les courses sur la période creuse des saisons régulières, à savoir la période octobre - février. Continuer sur le schéma d'une course toutes les 2/3/4 semaines au même moment des lancements des saisons régulières ne poserait aucun problème pour une finalité fin juin/début juillet voire même en août, au moment où la plupart des championnats sont en "stand-by". Maintenant, il est facile de proposer des idées mais le plus dur reste de l'appliquer...