Fort d'un succès en F1 lors du dernier Grand Prix d'Autriche, 13 ans après sa dernière victoire, Honda garde malgré tout un œil sur la Formule E.

Honda s'ouvre au sport automobile. Après l'IndyCar et la F1, le motoriste japonais s'intéresse à la Formule E. Des discussions ont eu lieu avec Alejandro Agag, l'homme à la tête de la discipline électrique, pour peut-être être le 12e motoriste engagé en Formule E.

"Nous gardons toujours les yeux sur la catégorie. Nous avons déjà annoncé notre voiture électrique, qui sera bientôt en vente en Europe. De nombreux clients Honda s'intéressent à nos voitures électriques, il est donc bon de les séduire. Et il doit y avoir une technologie que nous pouvons retirer des courses aux voitures de route. C'est la raison pour laquelle nous avons un intérêt'', explique Masashi Yamamoto, directeur général de Honda en F1, à Autosport.

Cependant, l'arrivée en Formule E ne se fera pas tant que le motoriste japonais ne sera pas arrivé à un certain niveau en F1.

"Nous voulons nous concentrer sur la F1. Si Honda y court, nous devons gagner. Nous devons atteindre un certain niveau pour être satisfaits dans cette catégorie. C'est la première priorité pour nous pour le moment'', ajoute-t-il.

Le Japon, un intérêt pour la Formule E

Le Japon constitue un marché important pour la voiture électrique. Nissan est le seul motoriste japonais engagé en Formule E, étant associé à l'équipe e.DAMS. Cependant, il n'y a aucun pilote japonais engagé depuis Kamui Kobayashi, qui a couru le E-Prix de Hong Kong la saison passée. Pire, il n'y a aucune course au Japon en Formule E.

L'Asie compte trois courses la saison prochaine : une à Hong Kong, une en Chine (dont le circuit reste à définir) et une à Séoul, en Corée du Sud. Ce sera le premier E-Prix dans le pays sud-coréen.