Jacques Villeneuve sera le premier champion du monde de Formule Un à prendre le départ d’une course de Formule E avec l’équipe Venturi le 17 octobre à Beijing.

Le champion du monde de 1997 n’a participé à aucune saison complète de monoplace depuis qu’il a quitté la Formule 1 et Sauber. Malgré quelques courses en Nascar ou en Rallycross, le québécois sera de nouveau en piste lors d’une saison complète en Formule E.

Lors des premiers tests d’avant saison, Villeneuve a pris la parole à Donington Park.

«J’etais en Hongrie pour le Grand Prix de Formule 1 à faire les commentaires à la télévision et le samedi, j'ai reçu un appel me demandant de tester la voiture de chez Venturi. Je devais aller au Canada, mais j’ai dû changer mes plans ! Chaque fois que vous avez la chance de vous asseoir dans une voiture de course, vous devez dire oui !».

Jacques Villeneuve a admis avoir suivi de près la saison 1 de Formule E.

«Je suivais de près la saison, ce sont des courses très excitantes et une série très professionnelle. Il y a de grands noms, que ce soit des équipes ou des pilotes. La voiture, avec la technologie électrique, est très complexe. Quand j’ai piloté la voiture pour la première fois, j’ai immédiatement apprécié. Elle se conduisait comme une très bonne monoplace et j’ai été agréablement surpris par le sentiment dans la voiture et l'atmosphère de l'équipe était super ».

Villeneuve déclare ensuite qu'à partir de là, signer pour la saison complète en Formule E n’était plus qu’une formalité tellement l’expérience de ses essais était agréable et motivante.

« Ainsi, cela a été une décision facile pour signer pour la saison complète. C’est une série qui va continuer à progresser très rapidement et si vous regardez les autres compétitions du reste du monde de la course automobile, ils essaient de les rendre plus lents. Donc la Formule E a un effet positif sur la compétition et l’avenir du sport automobile ».

Il termine sur ses objectifs, avec en ligne de mire, la victoire.

"L'objectif est d'être compétitif et nous verrons où nous en sommes à Beijing. Je suis ici pour la compétition, pour gagner » .