La Formule E a dévoilé son calendrier de la saison 2020/2021. Comme d'habitude, il s'agit d'un calendrier provisoire, plusieurs épreuves n'ayant pas encore reçu l'homologation pour être officiellement confirmées. Mais cette première ébauche est remarquable à plusieurs niveaux.

Un calendrier sans surprise ?

La saison prochaine, les vingt-quatre pilotes se disputeront pour la première fois le titre de champion du monde de Formule E. Le championnat électrique a en effet obtenu le grade de championnat du monde FIA. Ce sont quatorze épreuves qui permettront de départager les douze équipes engagées pour la saison 7.

Cependant, ce ne sont pas quatorze villes qui ont été annoncées, mais onze. En effet, les E-Prix de Riyad et de Londres seront des "double-headers", c'est-à-dire que deux journées de course se succéderont lors du même weekend. Le dixième rendez-vous de la saison reste quant à lui en attente de confirmation.

Situé entre les courses de Seoul et de Berlin, ce rendez-vous mystère pourrait être le E-Prix de Jakarta, annulé cette saison. Il pourrait également s'agir d'une épreuve inédite. En effet, le calendrier dévoilé ne contient que des villes déjà présentes au calendrier lors des années précédentes. Seule Seoul fait exception, puisque la capitale de la Corée du Sud avait dû annuler le premier E-Prix de son histoire en raison de la crise sanitaire mondiale.

Pour la première fois, c'est le E-Prix de Santiago du Chili qui ouvrira la saison, qui plus est avec une date unique. Le championnat ne s'était pas ouvert sur une épreuve simple depuis la saison 3. L'année suivante, Hong Kong accueillait deux courses, avant que Riyad n'arrive au calendrier avec deux épreuves par weekend également.

Une saison "tampon" pour encaisser les conséquences du Covid-19

Il est intéressant de noter que la saison 7 portera officiellement le nom de "saison 2020/2021", alors que l'ensemble des courses annoncées auront lieu en 2021. Si la possibilité qu'une épreuve non-annoncée puisse encore être ajoutée à la fin de l'année 2020 existe, il semble plus plausible que cette appellation ne soit qu'une façon d'assurer une continuité dans le nom des saisons afin de ne pas perdre le spectateur.

Notons également que les longs mois d'attente entre deux courses semblent bien appartenir au passé. Ce ne sont que trois semaines qui sépareront les E-Prix de Santiago et de Mexico, de Sanya et de Rome, et de Berlin et de New York. Les autres courses auront lieu toutes les deux semaines.

Côté francophone, le E-Prix de Paris sera officiellement de retour à la fin du mois d'avril, comme c'est le cas depuis la saison 2. Il sera suivi par le E-Prix de Monaco, présent une année sur deux au calendrier de la Formule E, qui se courra le 8 mai. Nos amis monégasques profiteront d'ailleurs du Grand Prix de Monaco Historique, du E-Prix de Formule E et du Grand Prix de Formule 1 en l'espace d'un mois.

Enfin, la crise sanitaire a forcé la Formule E et la FIA à prendre des mesures pour assurer le futur de la discipline électrique, en repoussant notamment l'introduction de la Gen 2 Evo d'un an. La petite soeur de la Gen 2 actuellement utilisée par l'ensemble du plateau devait prendre la piste la saison prochaine, et servir de transition avec la troisième génération de monoplaces prévue pour la saison 9, en 2022/2023.