Le pilote allemand, poleman éphémère de ce samedi lors de l’E-Prix de Paris, est revenu après la course sur la pénalité qui a contraint lui et son coéquipier Jérôme d’Ambrosio à démarrer en fond de grille.

Aussitôt qualifiés, aussitôt déférés ! A l’issue de la séance des qualifications de l’ePrix de Paris samedi dernier, la direction de course a annoncé que les voitures de l’écurie Mahindra étaient pénalisées pour non-respect du règlement technique. Pascal Wehrlein et Jérôme d’Ambrosio, qualifiés à l’origine premier et sixième, ont donc été relégué en fond de grille (soit 21e et 22e).

La cause ? Une pression des pneumatiques inférieure à celle tolérée par le règlement officiel, qui indique selon l’article 25 alinéa 11 de la FIA que : « Tous les concurrents devront respecter les fourchettes applicables aux pneus (carrossage minimum et maximum, pression minimum à froid et à chaud) tel que communiqué par le fabricant de pneus avant la fin des vérifications techniques préliminaires ». La sanction est immédiate, et Wehrlein perd son bien, lui qui avait déjà signé une pole position à Mexico.

Rencontré à la fin de la course, le pilote Mahindra s’est exprimé sur le déroulement des qualifications et la réaction de son écurie à l’annonce de la sanction.

Vous avez eu la pole ici, est-ce que vous affectionnez particulièrement le circuit ?

Vous savez c’est difficile de différencier les circuits en Formule E, d’en préférer un en particulier. Ce sont tous des tracés urbains. Ce qui est sûr c’est qu’ils sont tous challengeant, qu’il est difficile de conduire, surtout en condition de pluie. La seule chose qui m’a sauté aux yeux c’est qu’il est moins facile de dépasser. C’est pour cela que ça aurait été super de démarrer cette course en pole position. Mais c’est comme ça…

Pourquoi avez-vous reçu une pénalité à l’issue des qualifications ?

Tout simplement parce qu’il y a une pression minimale requise pour les pneus en conditions humides (la course a été marquée par une succession d’averses plus ou moins importantes) lors du retour au garage.

Nous étions en règle lors de la sortie du garage, en condition sèche. Mais au retour de la séance, j’étais dans le groupe 2 et il y avait presque dix voitures devant moi, ce qui fait qu’ils (les officiels,ndlr) sont venus vérifier mes pneus un peu tard. À leur arrivée, ils étaient froids, et la pression adaptée pour des pneus chauds n’était donc plus en règle. Pour cela l’écurie a reçu une pénalité comme vous l’avez vu à l’issue des qualifications.

Comment avez-vous réagi ?

On a essayé de contester, en leur expliquant que la pression de nos pneumatiques était en règle au début de la séance, et qu’ils étaient juste froids. Mais ils n’ont rien voulu entendre. J’ai donc dû baisser la tête et conduire…