Le plateau de la Formule Renault Eurocup se finalise avec la présence d’une vingtaine de monoplaces à Magny-Cours et une grille déjà des plus compétitives entre redoublants performants et nouveaux pilotes pleins d’ambition.

Parmi les concurrents d’ores et déjà inscrits, quatre ont déjà évolué dans la catégorie, mais les cartes sont redistribuées cette année avec l’arrivée de la Formule Renault FR-19. Sacrée l’an passé avec Max Fewtrell et ces deux dernières années chez les équipes, R-ace GP espère toujours être l’écurie à battre. Pour atteindre leurs objectifs, les hommes de Thibaut de Mérindol et Cyril Comte ont d’ailleurs attiré trois talents prometteurs.

Respectivement huitième et douzième pour leur première campagne en Formule Renault, l’Australien Oscar Piastri et le Russe Alexander Smolyar – un protégé de SMP Racing – n’ont qu’un but : remporter le premier titre de leur carrière. Vainqueur du Volant Winfield et du Championnat de France F4 dès sa première année en monoplace, le Brésilien Caio Collet complète le trio de la structure française avec la ferme intention de confirmer les espoirs placés en lui par la Renault Sport Academy.

La concurrence s’annonce toutefois féroce. Après avoir mené Christian Lundgaard au sacre chez les rookies, l’équipe MP Motorsport a frappé fort en recrutant deux des révélations de la saison 2018 pour franchir l’ultime marche qui la sépare de ses premières couronnes en Formule Renault Eurocup. Cinquième et sixième pour leurs débuts dans la catégorie, Victor Martins et Lorenzo Colombo figurent logiquement parmi les favoris cette année. Le Français de la Renault Sport Academy et l’Italien ne visent rien d’autre que la première place, tout comme leur nouvelle écurie qui promeut également le Belge Amaury Cordeel, avec qui elle a été sacrée en Championnat d’Espagne de Formule 4 l’an passé.

Du côté de JD Motorsport, on espère bien que l’histoire se répète dix-neuf ans après avoir hissé Felipe Massa et sa Tatuus au titre lors de l’introduction du format monotype en Formule Renault Eurocup ! Après avoir retrouvé les avant-postes l’an dernier, la structure italienne entend poursuivre sur sa lancée en s’appuyant notamment sur le Belge Ugo de Wilde, vice-Champion de France F4 en 2018.

Malgré deux ans seulement d’expérience en Formule Renault, Arden Motorsport a déjà rencontré un certain succès en menant Daniel Ticktum à la victoire et Oscar Piastri sur les podiums. Cette année, les Britanniques veulent faire mieux avec Patrik Pasma, troisième du MRF Challenge cet hiver. Les équipiers du Finlandais ne sont pas encore connus, mais Sebastián Fernández et Frank Bird seront présents à ses côtés lors des premiers essais d’avant-saison cette semaine à Magny-Cours.

De nouvelles équipes pleines d’ambitions

Chapeautée par Fernando Alonso et Pedro de la Rosa, FA Racing by Drivex est l’une des écuries les plus observées et scrutées depuis l’annonce de son engagement en Formule Renault Eurocup. Pour ses premiers pas dans la catégorie, le double Champion du Monde de F1 avec Renault distillera tout son savoir-faire à l’Espagnol Brad Benavides, issu du karting, et au Suisse Patrick Schott, cinquième du dernier Championnat d’Espagne de F4.

Après avoir tout gagné en Nouvelle-Zélande, M2 Competition s’installe sur le Vieux Continent pour étoffer ses activités. Basée en Belgique, la structure de Jonathan et Élise Moury a choisi de miser sur l’Indien Kush Maini, troisième du Championnat BRDC de Formule 3, et le Belge Esteban Muth, protégé d’André Lotterer, animateur du Championnat de France F4 et prétendant au titre en Toyota Racing Series. À Magny-Cours, l’Américain Cameron Das sera au volant de la troisième monoplace de l’écurie.
BhaiTech Racing monte également en régime après s’être illustrée depuis plusieurs années au sein du Championnat d’Italie de F4. Pour leur première année en Formule Renault, les hommes des frères Bada vont d’ailleurs s’appuyer sur le Tchèque Petr Ptáček et l’Italien Federico Malvestiti, deux pilotes s’étant respectivement classés cinquième et sixième l’an passé de l’autre côté des Alpes.

À Magny-Cours, les différentes forces en présence bénéficieront de vingt heures de temps de piste à travers trois jours d’essais pour prendre la mesure de leurs nouvelles montures. Les concurrents continueront ensuite leurs préparatifs sur des circuits présents au calendrier, où de nouveaux pilotes sont attendus pour permettre à la grille de franchir la barre de la vingtaine d’engagés sur la saison.

D'après le communiqué