Le dernier meeting de GP3 a montré les failles du système de VSC. Certains pilotes s'en sont plaints, cette dernière ayant affecté le résultat des courses.
Chacune des courses du GP3 à Hockenheim ont été neutralisées par la VSC. Arjun Maini, Alex Albon, Antonio Fuoco et Tatiana Calderon se sont plaints du système en Allemagne. "Dans les conditions de VSC, ma voiture était trois ou quatre kilomètres par heure plus lent que les autres. Alors, Hughes me passa et Leclerc m'a rattrapé comme un fou. Puis, à la reprise, il n'y avait pas de panneaux autour de moi. Quand c'est devenu vert, je ne pouvais pas voir les panneaux et j'ai chuté de cinq places », déclare le pilote Jenzer à Jamie Klein.
Alex Albon explique également que la VSC lui a fait perdre du temps. "La température du moteur était un peu froide, donc je devais utiliser la deuxième vitesse. Mais il y a une différence de vitesse sous VSC en fonction votre équipement, la deuxième vitesse étant la plus lente, mais elle maintient le moteur à la bonne température. Donc, j'ai perdu mon écart, et au redémarrage, Fuoco m'a doublé », déclare le pilote ART Grand Prix.
Le GP3 doit travailler sur ce système
Pourtant, selon Antonio Fuoco, le problème de la VSC ne concerne que les pilotes. "Nous nous plaignons de la VSC. Mais nous avons des règles et nous devons travailler avec ce système », déclare le pilote. Il estime que les pilotes doivent réagir plus rapidement aux signaux.
Tatiana Calderon est d'un autre avis. Elle estime que le GP3 devrait s'inspirer du GP2. "Vous ne savez pas quand cela va se finir. Espérons qu'ils vont améliorer le système si cela est possible. Je pense qu'ils ont besoin de l'intensifier, et de s'assurer que nous utilisons le même système [que le GP2], qui ferait changer beaucoup de choses », estime la pilote Arden.
Déjà, à Monaco, la VSC avait semé la confusion en GP2. Artem Markelov était sorti devant Norman Nato après son arrêt aux stands.