Une étude menée par le site Biggest Global Sports montre l'intérêt de l'IndyCar Series par les américains.

L'IndyCar Series a fait son grand retour le 6 juin dernier pour le premier Grand Prix de la saison. Disputée au Texas, l'épreuve a réuni 1 285 000 téléspectateurs, soit la meilleure audience depuis 2016, hors 500 Miles d'Indianapolis. Il faut remonter à la seconde course du Double Header de Detroit en 2016 pour avoir une telle audience sur les antennes américaines. A titre de comparaison, les 500 Miles d'Indianapolis rassemble 5,4 millions de téléspectateurs !

L'IndyCar, un sport qui a du mal à s'exporter

C'est une évidence que le sommet de la monoplace américaine reste très populaire aux États-Unis. L'intérêt y est mineur au Brésil et au Canada. La popularité du sport est très intense en mai, notamment avec le mois consacré à Indianapolis et les deux courses qui s'y déroulent. Le Grand Prix d'Indianapolis (qui emprunte le tracé jadis dédié à la F1), puis l'Indy 500 fin mai, véritable institution outre-Atlantique et qualifié de "the greatest spectacle in racing" (le plus grand spectacle des courses automobiles).

En comparaison, la NASCAR maintient sa popularité entre mai et novembre, soit la totalité de la durée du championnat, si bien qu'elle se place à la quatorzième place du classement des sports populaires. Avec une telle importance aux États-Unis, où elle se place en sixième position, le sport américain connaît en revanche un attrait mineur dans les pays limitrophes, à savoir le Mexique et le Canada.

Si autrefois l'IndyCar se produisait sur quelques pays étrangers, comme au Japon (TwinRing Motégi), en Allemagne (Lausitzring), en Australie (Surfers Paradise) au Mexique (Autódromo Hermanos Rodríguez), au Brésil, au Royaume-Uni, aujourd'hui la série ne visite plus que le Canada en dehors de ses frontières.
L'IndyCar Series a encore du mal à se relever des scissions qu'elle a connu au début des années 90, puis 2000, dont les catégories se nommeront IndyCar / CART / IRL / ChampCar / IndyCar Series selon les promoteurs et les programmes en confrontation directe.