La famille Binder est la seule à venir du continent africain. Pour Brad, le pilote officiel KTM, une course sur ses terres serait un rêve.

Le bruit de la KTM a résonné sur le circuit de Kyalami, en Afrique du Sud. Brad Binder, le pilote local, a tenté de battre le record du circuit la semaine passée. Au-delà de la performance, c'est un autre aspect qui est analysé lors de cette sortie.

Le pilote KTM cherche à faire venir le MotoGP sur ses terres, sur ce circuit qui a longtemps accueilli la F1 et qui devrait la voir à nouveau rouler sur son goudron l'année prochaine.

"J'ai fait pression pour que le MotoGP vienne ici. Je n'aimerais rien de plus qu'un Grand Prix à domicile [...] Je pense que nous avons les installations ici pour accueillir une course de MotoGP. Alors croisons les doigts pour que nous puissions régler le problème et que je puisse avoir un Grand Prix à domicile'', déclare Brad Binder au Mail & Guardian.

Brad Binder KTM MotoGP

Un jour, Kyalami viendra ... au calendrier MotoGP !

Mais le pilote sud-africain sait parfaitement que l'arrivée de Kyalami et du Grand Prix d'Afrique du Sud au calendrier MotoGP prendra du temps.

"Je pense que ce sera incroyable. Pas seulement pour le pays, mais pour Kyalami en tant que circuit et pour les passionnés de courses ici en Afrique du Sud. Ce sera fantastique, mais je crois que ce n'est pas encore fait à 100%, mais si c'est fait, je serai là pour ça. C'est certain que cela se produira à l'avenir'', indique-t-il.

Le circuit va devoir effectuer des améliorations s'il veut accueillir la F1. Pour Brad Binder, le circuit, qui s'améliore chaque année, pourra atteindre le niveau optimal pour accueillir à la fois la F1 et le MotoGP.

"Kyalami en tant que circuit est une partie importante du sport automobile en Afrique du Sud et a subi d'énormes améliorations au cours des deux dernières années. L'installation est incroyable et c'est vraiment un honneur de piloter une MotoGP ici. L'espace dont nous disposons ici est supérieur à celui que nous avons sur la plupart des pistes sur lesquelles nous courons."

"Ils auront juste besoin de travailler sur certains des virages ici. Au fil des années, les motos et les voitures deviennent de plus en plus rapides, donc quelques virages auront juste besoin de travail, comme le deuxième par exemple'', conclut-il.