Dorna a récemment indiqué chercher une solution pour aider les constructeurs japonais, en retard face aux Européens. A Barcelone, Carmelo Ezpeleta s'est expliqué sur le sujet.

Les concessions pour les constructeurs japonais font débat depuis quelques semaines. Dorna cherche une solution pour réduire l'écart entre le groupe composé de Ducati, Aprilia et KTM sur celui composé de Yamaha et Honda. Les deux constructeurs japonais occupent les dernières places du classement. Pour les aider, l'idée est de leur permettre de bénéficier des concessions. Mais les fabricants européens ne sont pas favorables.

A l'occasion du Grand Prix de Catalogne, qui se court sur le circuit de Barcelone, Carmelo Ezpeleta est revenu sur cette proposition, en expliquant clairement les suites à venir.

"Il y aura des changements. Les concessions sont quelque chose qui a été fait à l’époque, quand Ducati, à son époque, ne gagnait pas et que Yamaha et Honda étaient généreux en laissant les marques qui entraient bénéficier de certains avantages. Et nous allons essayer d’y parvenir à nouveau l’année prochaine", souligne-t-il.

Des concessions qui ne sont plus adaptées au MotoGP ?

Le système des concessions est simple : un constructeur peut y prétendre s'il ne marque pas de points durant la saison sur les courses disputées sur le sec. Pour bénéficier de ces avantages, le constructeur ne doit pas dépasser six points de concession, sur une durée de deux ans. Des points de concessions sont accordés à chaque podium : un pour une troisième place, deux pour une deuxième place et trois pour une victoire.

Cette saison, Honda a remporté le Grand Prix des Etats-Unis, avec Alex Rins sur la moto satellite engagée par LCR, et Fabio Quartararo est monté sur le podium de cette même course. Selon le règlement, Honda comme Yamaha ne peut pas prétendre aux concessions. Mais la décision finale reviendra à Dorna.

"Ce n’est pas qu’il y ait des concessions pour Yamaha et Honda, c’est que le système de concession n’est plus adapté à la réalité des résultats actuels. Il s’agit d’être compétitif. Pourquoi est-ce que ça coûte ? Parce qu’il faut convaincre les gens. Si cela ne peut pas se faire à l’unanimité… eh bien, il faudra penser à la majorité. Mais je préfère convaincre les gens", conclut-il.