Comme en F1, le promoteur du MotoGP distribue des primes à ses équipes, que ce soit celle d'un constructeur ou une équipe privée.
Dorna et les équipes ont signé un nouvel accord, assurant leur présence sur la grille jusqu'à la fin de la saison 2026. Cet accord est le sujet de discorde entre le promoteur du MotoGP et Suzuki, qui souhaite partir à la fin de la saison. Dans cet accord, les équipes ont accepté une augmentation de deux courses, soit 22 Grands Prix par saison, contre moins d'essais durant l'hiver. Avec la garantie de la stabilité technique, Dorna prendra en charge les coûts des pneus et de l'ECU standards.
Dorna aide ses équipes
Jusqu'à la fin de la saison passée, selon des données diffusées par SpeedWeek, les équipes clientes recevaient 6,5 millions d'euros par saison. Ce chiffre pourrait passer à 7 millions cette saison. Paolo Campinoti, l'homme à la tête de l'équipe Pramac, expliquait en 2016 que la prime IRTA représentait environ 30% du budget.
Concernant les constructeurs, si elle facture la location des motos à 2,2 millions d'euros, elles recevront un million d'euros par moto. Mais cela ne s'applique que pour une seule équipe cliente. Ainsi, Ducati, qui équipe trois équipes clientes, ne recevra cette subvention que pour un des contrats conclus. Pour Suzuki et Aprilia, qui n'avait pas d'équipes clientes en 2021, les deux recevront 500 000 euros.
En tout, Dorna distribue 70 millions d'euros par saison à l'ensemble des équipes présentes en MotoGP, Moto2 et Moto3. En 2019, le promoteur du championnat, détenu par le fonds d'investissement Bridgepoint et l'Office d'investissement du régime de pensions du Canada (qui en détient 39 %), a réalisé 390 millions d'euros de chiffre d'affaires pour 66 millions de bénéfices avant impôts. 45% de ses revenus proviennent des droits de diffusion et 20% de la publicité. En 2020, Dorna Sports a perdu 94 millions d'euros, le chiffre d'affaires chutant à 162 millions d'euros.