Le premier week-end de la saison a vu le triomphe de Marc Márquez lors des deux courses disputées en Thaïlande. La chaleur intense a mis à rude épreuve pilotes et machines, poussant les pneus dans leurs retranchements. 

Les pilotes ont dû affronter des conditions inédites en Thaïlande. La météo était censée être similaire à celle de l'automne, moment où se dispute le week-end à Buriram. Mais une vague de chaleur intense a bouleversé les prévisions, portant les températures à 37°C dans l'air et 62°C sur l'asphalte. Un véritable défi pour les pilotes, les équipes et les mécaniques, soumettant freins et pneus à des contraintes extrêmes.

Marc Márquez a placé sa Ducati officielle en pole position, réalisant un temps proche du record de la piste sur un asphalte brûlant (60°C). Le samedi après-midi, le pilote espagnol a remporté la première course de la saison, avant de récidiver le lendemain, à l'occasion du Grand Prix de Thaïlande, disputé sous une chaleur étouffante (35°C dans l'air, 50°C sur la piste).

Michelin face à des conditions extrêmes

"C'est la première fois que nous rencontrons de telles conditions à Buriram ! Jamais auparavant nous n'avions enregistré 60°C sur la piste thaïlandaise. Dans une telle fournaise, et compte tenu du degré d'usure des pneus arrière mesuré après la Tissot Sprint, nous avons bien fait de confirmer l'allocation de pneus renforcés, déjà présents ici l'an dernier. Grâce à leur résistance accrue, les pilotes ont pu gérer la course sans difficulté majeure. Le contrôle de traction a joué un rôle clé lors de ce Grand Prix d'ouverture. Malgré la chaleur étouffante et ses contraintes, les chronos sont restés proches de ceux de 2024, et Marc Marquez a même établi un nouveau record, alors que l'an passé, les conditions étaient bien plus clémentes. C'est un excellent résultat dans l'ensemble", déclare Piero Taramasso, manager de la compétition deux-roues de Michelin.