Johann Zarco a connu un Grand Prix du Japon mouvementé. Remontant jusqu'en 6e position, il chute peu avant le drapeau rouge. Le pilote français fait ce qu'il peut pour ramener la moto aux stands avant d'être écarté du prochain départ de la course.
La pluie n'a pas aidé Johann Zarco. Le pilote français, qui remontait sur les pilotes de tête, a chuté peu de temps avant le drapeau rouge. Poussant sa Ducati jusqu'à son box dans l'espoir de reprendre le départ, la direction de course refuse qu'il reparte. La raison est simple : il fallait ramener la moto aux stands dans les 5 minutes qui suivaient la sortie du drapeau rouge ce qu'il a fait mais la direction de course considère qu’il a pris un raccourci pour le faire, en passant à côté de la ligne d’entrée des stands.
"Après ma chute, les commissaires japonais m’ont fait sortir de la piste moi j’ai voulu revenir sur la piste. Du coup on est revenu sur la piste et, en fait, je n’ai pas passé la petite ligne où y a marqué 60 à l’heure sur la pitlane… Du coup je ne suis même pas classé sinon j’aurais été 6e et ça met bien les boules parce que 6e c’est 10 points, et c’était important", déclare-t-il au micro de Canal+. "Si je passe cette petite ligne des 60 à l’heure, je suis classé sixième. Si je tombe au virage 3 que je traverse le paddock avec la moto, je suis d’accord qu’il manque 3 km de piste, admettons, mais quand la distance de la piste est faite que ça soit 5 mètres à droite ou 5 mètres à gauche, elle est faite. Même si ce sont les règles, ça fout bien les boules."
La remontada de Johann Zarco
Concernant sa course, le pilote Pramac Ducati se retrouve dans le gravier dès le premier virage, poussé par Maverick Viñales, lui-même écarté par Marco Bezzecchi. Après ça, vient le "flag-to-flag" avant une remontée jusqu'à la 6e place. Sa chute intervient au mauvais endroit, au mauvais moment.
"Je suis bien parti et mon départ était meilleur qu’hier, mais au premier virage je me fais prendre par Viñales qui a dû être pris par quelqu’un d’autre, je ne sais pas qui depuis l’intérieur. Je ne sais pas comment je ne tombe pas parce que j’ai même dû lâcher mon guidon… Enfin, avec tout ça, je pars tout droit, j’arrive à revenir et il se met tout de suite à pleuvoir. Je rentre au stand et là dans la piste encore pas trop mal, j’arrive à remonter. Après ça, il a commencé à pleuvoir davantage. C’était très compliqué, ça glissait beaucoup, j’ai vu les chronos des autres chuter, du coup je roule plus vite mais j’essaie de gérer aussi parce que je me dis que je vais pouvoir remonter au fur et à mesure. Ensuite, il y a eu énormément d’eau et on fait pas mal d’aquaplaning. Cette chute a été simplement de l’aquaplaning. En sortant du tunnel comme d’habitude, la moto est partie complètement", ajoute-t-il au micro du diffuseur français.