A la chasse de Fabio Quartararo durant la première partie de la saison, Johann Zarco occupe aujourd'hui la quatrième place du championnat.
Johann Zarco a retrouvé le chemin des cinq premiers à Misano. A quelques points du podium final, le pilote français se réjouit du titre de son compatriote Fabio Quartararo, bien qu'il aurait aimé une victoire Ducati.
"Du point de vue de Ducati, j'aurais aimé que Pecco garde la décision du titre ouverte jusqu'à la dernière course. Mais Fabio a été le plus régulier cette année. Même lorsqu'il a eu des problèmes, il a montré des courses solides et marqué des points. Je suis content pour lui, c'est un très bon signe pour la France. Il a fait une saison parfaite'', indique-t-il.
Une course pour la confiance
Johann Zarco a connu un passage à vide depuis Assen, aux Pays-Bas, ne parvenant pas à finir mieux qu'à la 11e place. Il a perdu de nombreux points sur ses rivaux directs, comme Joan Mir, devant lui, ou Jack Miller et Marc Márquez, qui commencent à se rapprocher. Cette cinquième place lui redonne confiance pour la fin de la saison.
"J'ai eu quelques difficultés à doubler les autres pilotes car je n'ai toujours pas confiance à 100 % dans mon pilotage. Bastianini a utilisé les atouts de Ducati au bon moment. Mais cela est parfois dangereux car la roue avant peut s'effondrer rapidement dans de telles situations. Si vous conduisez prudemment et laissez un peu de répit, comme je le fais, alors vous perdez automatiquement de la vitesse'', déclare le pilote français.
"j'avais un bon rythme et j'ai pris plaisir à dépasser les autres pilotes. Cela m'a redonné beaucoup de confiance en moi. Quand Bastianini m'a dépassé, je savais depuis la dernière course à Misano qu'il était très fort en fin de course. Il avait un bon rythme. J'ai été très régulier et j'ai réalisé une course sans faute. Je n'avais clairement pas le rythme de Pecco Bagnaia et Marc Márquez. Je suis quand même content d'avoir atteint le top cinq. Cela me fait vraiment du bien et me donne des points au championnat. Mais j'ai eu de la chance aussi, il y a eu beaucoup de chutes. Je dirais que c'était une course à élimination''.