Alors qu'on le croyait intouchable, Marc Márquez a connu son premier gros revers de la saison à Austin. Et il se trouve que pareil scenario s'était produit en 2019, l'année de son dernier titre mondial.
Marc Márquez et Ducati représentent un mariage fracassant : l'Espagnol, qui a intégré l'équipe d'usine italienne cette saison, a remporté toutes les courses... Sauf une !
L'octuple Champion du Monde dominait le Grand Prix des Amériques de la tête et des épaules et a fini par chuter dans le premier secteur. Francesco Bagnaia a tiré les marrons du feu pour s'imposer.
Cette ultra-domination s'est conclue (pour l'instant) à Austin. Et en 2019, sur le même tracé, celui qui semblait imbattable a fini par craquer : si l'histoire se répète, la concurrence aura plus que jamais de quoi s'inquiéter.
Une chute de Marc Márquez suivie d'une hégémonie presque totale
La saison 2019 avait débuté sur un duel homérique au Qatar entre ce même Marc Márquez, alors chez Honda, et un Andrea Dovizioso qui lui disputait le titre jusque-là. L'Italien avait devancé l'Espagnol, puis ce dernier s'est imposé sans coup férir en Argentine, et avait pris la tête du championnat.
Les circuits dans le sens anti-horaire sont la spécialité de Marc Márquez et celui d'Austin a confirmé cette tendance. Avec sa Honda n°93, il dominait le Grand Prix des Etats-Unis de la tête et des épaules jusqu'au 8e tour. C'était cette fois au freinage du virage 12, au bout de la grande ligne droite, que le Catalan a chuté. Il avait abandonné et Alex Rins avait pris le meilleur sur Valentino Rossi pour la victoire.
Les chutes de 2019 et de dimanche pourraient alors avoir un point commun : Marc Márquez avait par la suite conclu la saison avec huit victoires et quatre deuxièmes places pour aller quérir son 8e et dernier titre mondial, avec Honda. Et au vu de l'état de forme actuel de l'Espagnol, il n'est pas impossible qu'une nouvelle saison de ce genre se reproduise, avec un 9e titre mondial à la clé.