A partir du Grand Prix de Grande-Bretagne, qui se court sur le circuit de Silverstone, le système de contrôle de pression des pneus fera son arrivée en MotoGP.

Dès le prochain week-end MotoGP, le système visant à contrôler la pression des pneus entrera en vigueur. Ce dispositif vise à s'assurer que toutes les machines de la grille respectent les normes établies par Michelin, fournisseur officiel de pneus MotoGP. Pour le moment, il ne sera actif uniquement pour la Sprint et le Grand Prix, et uniquement en catégorie reine.

Dans cette première phase d'utilisation du système, les capteurs doivent être vérifiés avant et après la course pour s'assurer qu'ils sont réglés correctement. Le dispositif convenu avec les fabricants est que les gommes doivent être au-dessus d'une pression spécifique pendant un pourcentage minimum des tours d'une Sprint ou d'un Grand Prix. Ce seuil varie d'un pneu avant à un pneu arrière et est susceptible de changer d'un circuit à l'autre.

Des pénalités pour le moment en MotoGP

Normalement, les infractions techniques entraînent la disqualification de la séance ou de la course. Cependant, le dispositif étant introduit en cours de saison, les commissaires ont convenu d'un barème de pénalités progressif. Pour s'assurer que les sanctions s'appliquent à la Sprint ou au Grand Prix où la pression des pneus n'est pas conforme, ils ont opté pour des pénalités de temps infligées après la course.

La première infraction entraîne un simple avertissement. A partir de la deuxième, des pénalités seront appliquées, à savoir 3 secondes, puis 6 secondes pour la troisième infraction et 12 secondes pour la quatrième.

Une fois que les équipes se seront familiarisées avec ce système, l'objectif est d'appliquer la sanction standard pour les infractions techniques, à savoir la disqualification. Toutefois, à partir du week-end en Grande-Bretagne et jusqu'à nouvel ordre, le barème des pénalités sera appliqué.