L'équipe Petronas SRT, qui a fini à la deuxième place des équipes en 2020, souhaite prolonger son aventure en MotoGP avec Yamaha.

L'association est née en 2019, lorsque l'équipe malaisienne est devenue le satellite de Yamaha après le départ de Tech3 vers KTM. A l'heure où les futurs contrats se négocient, notamment avec la Dorna pour la période allant de 2022 à 2026, l'équipe Petronas SRT souhaite rester en MotoGP et espère continuer avec Yamaha.

"Nous sommes intéressés pour continuer en MotoGP au-delà de 2021, nous voulons rester le plus longtemps possible. Hormis certaines options avec d'autres constructeurs, nous sommes assez à l'aise avec notre relation actuelle avec Yamaha. Ils nous soutiennent depuis la première année et je pense que c'est dans l'intérêt de notre équipe, Yamaha mais aussi Petronas, de voir si nous pouvons prolonger ce partenariat de plus de trois ans. Nous discutons déjà avec eux et travaillons à conclure un accord pour les cinq prochaines saisons'', déclare Razlan Razali à GPOne.

Valentino Rossi, ami et ennemi à la fois

Une ombre semble se poser au-dessus de l'équipe malaisienne, à savoir Valentino Rossi. Le pilote italien, qui sera au guidon d'une des deux Yamaha de l'équipe en 2021, envisage de reprendre l'équipe Esponsorama en 2022, pour la rebaptiser VR46. L'équipe dispose de deux Ducati pour la saison 2021 mais elle pourrait passer à Yamaha dès la saison prochaine.

"Je ne suis pas trop inquiet sur le fait que Valentino Rossi crée sa propre structure en MotoGP, en gros ce n'est pas la même chose que de faire une équipe Moto2 ou Moto3, ce n'est pas si simple, tout est beaucoup plus gros et beaucoup plus cher d'un point de vue financier. Nous sommes là où nous sommes maintenant et nous avons fait du bon travail. Je ne crains pas que Valentino « vole » les Yamaha'', ajoute-t-il.

En 2021, Valentino Rossi disposera d'une Yamaha d'usine alors que Franco Morbidelli aura une A-Spec, une Yamaha de 2019 avec des améliorations sur le moteur, le châssis et l’électronique. Le vainqueur du Grand Prix de Valencia n'a pas souhaité passer à une moto d'usine, bien que cela ne soit possible pour le constructeur japonais, "pour plusieurs raisons. En ce moment difficile avec la crise sanitaire, nous avons bien sûr également des difficultés à trouver le budget supplémentaire nécessaire'', ajoute Razlan Razali.