Suite au licenciement de Romano Fenati après le Grand Prix d'Espagne, les pilotes MotoGP ont décidé de demander des garanties à Dorna.
Le monde du MotoGP monte au front ! Le récent licenciement de Romano Fenati a mis en lumière des problèmes concernant les contrats.
"Nous parlons juste d'avoir un salaire minimum. Au sein des équipes usines, cela ne les affectera pas, puisque tous les pilotes sont au-delà de cela. Mais dans les équipes privées, les pilotes des équipes privées risquent leur vie autant ou même plus que les pilotes d'usine, donc vous devez avoir du respect. Et nous étions assez en colère, tout le monde hier lors de la commission de sécurité, avec ce qui s'est passé en Moto2, lorsqu'un pilote a été renvoyé. Il semble que nous ne soyons pas protégés'', expliquait Aleix Espargaró lors du week-end en France.
Le manager de Joan Mir, qui est actuellement en négociation avec les équipes d'usine, estime que les pilotes MotoGP doivent avoir le droit à un salaire minimum. Selon différentes sources, le plus petit salaire en MotoGP est de 250 000 dollars, bien loin des 14 millions de dollars de Marc Márquez.
Protéger les contrats des pilotes MotoGP ?
Les pilotes MotoGP ne bénéficient pas de la même protection qu'en F1 par exemple. Le pinacle de la monoplace dispose d'une Commission au sein de la FIA qui s'occupe des contrats des pilotes. Introduit en 1992, après le différend entre Benetton et Jordan sur le contrat de Michael Schumacher, cette commission protège les contrats et peut servir d'arbitre en cas de conflit.
En MotoGP, il n'y a pas ce genre de protection. On peut se rappeler du cas Karel Abraham qui a dû céder sa place à Johann Zarco chez Avintia Ducati, alors que le pilote tchèque avait un contrat avec l'équipe. Récemment, KTM a interpellé Carmelo Ezpeleta pour protéger les contrats liant la marque autrichienne et certains de ses pilotes, qui ont été courtisés.