Ce mercredi, le MotoGP a dévoilé le futur calendrier de la saison 2024, avec 22 week-ends de course prévus. Les pilotes, présents sur le circuit de Motegi pour le Grand Prix du Japon, ont donné leur point de vue.
22 week-ends, 44 courses si on compte la Sprint et le Grand Prix, voilà ce qui attend les pilotes MotoGP pour la prochaine saison. Ce calendrier est record puisque ce sera la première fois qu'il y a autant d'épreuves. Depuis deux ans, Dorna cherche à augmenter le nombre de Grands Prix par saison. En 2022, la Finlande a été annulée tandis que le Kazakhstan n'a pas pu accueillir sa course cette année.
Les pilotes parlent du nouveau calendrier du MotoGP
Présents sur le circuit de Motegi, à l'occasion du Grand Prix du Japon, les pilotes présents en conférence de presse ont donné leur ressenti sur ce calendrier record.
"De mon point de vue, je pense que c’est la limite, c’est clairement la limite. Mais vous savez, le problème ce n’est pas seulement 22 courses, c’est 22 Sprint ! Mentalement, physiquement, le week-end est totalement différent. Vous pouvez voir le nombre de blessures cette année, mais dès le vendredi matin, vous devez être à la limite", déclare Fabio Quartararo. "Avec ce calendrier, pas le calendrier mais vraiment le programme que nous avons, vous êtes à la limite tout le temps. Et pour moi, c’est ça le problème. Bien sûr, plus de 22, je pense que ce n’est pas possible parce que physiquement c’est totalement différent de la F1."
"Je suis entièrement d'accord avec Fabio Quartararo. 22 courses, c'est beaucoup. Mais il est vrai que ce ne sont pas 22 courses, c'est 44. La sprint ne s'appelle pas une course mais c'en est une. Vérifiez les blessures des pilotes cette saison, il y en a beaucoup, et la plupart surviennent dans le premier tour parce que c'est là que nous prenons le plus de risques et que les gens poussent le plus", ajoute Marc Márquez.
Joan Mir s'est également exprimé sur ce nouveau calendrier auprès du média espagnol Motosan, rejoignant les propos tenus par les deux Champions du Monde.
"C'est une aberration. 44 courses. Cette année, avec toutes les courses que nous avons faites, le taux de blessures a probablement doublé. Il y a de nombreux pilotes blessés à chaque course ; et c'est en grande partie la faute de ce format. Parce que vous n'avez pas de moment pour vous détendre de tout le week-end", déclare le pilote espagnol.