La Cour d'Appel a rendu son verdict ce mardi. Marc Márquez ne sera pas pénalisé lors du prochain Grand Prix auquel il participera. 

La Cour d'Appel du MotoGP s'est prononcée concernant la sanction de Marc Márquez suite à son accrochage avec Miguel Oliveira au Grand Prix du Portugal, couru sur le circuit de Portimão.

"Suite à la décision provisoire de la Cour d'Appel MotoGP prononcée le 12 avril 2023 accordant le sursis à exécution de la demande de sanction imposée à Marc Márquez, la Cour devait encore se prononcer sur le fond de l'affaire en considérant notamment le mémoire d'appel déposé par Marc Márquez et le team HRC - Repsol Honda Team le 17 avril 2023.

Le Tribunal a décidé d'annuler l'application de la sanction imposée à Marc Márquez, qui a été émise par le panel des commissaires FIM MotoGP en relation avec la sanction originale.

Le Tribunal a considéré que la pénalité de double Long Lap imposée à Marc Márquez par le panel des commissaires FIM MotoGP lors de la course MotoGP au Portugal tenue le 26 mars 2023 a été purgée par la non-participation du pilote au Grand Prix MotoGP d'Argentine 2023", indique le communiqué de presse de la FIM.

Cela signifie que Marc Márquez est autorisé à participer à la prochaine course sans avoir à purger quelque sanction que ce soit.

Chronologie de l'affaire Marc Márquez

Lors du Grand Prix du Portugal, Marc Márquez percute Miguel Oliveira, après avoir touché Jorge Martín, dans le troisième virage. Le pilote espagnol reçoit alors un double Long Lap pour "pilotage irresponsable causant du danger" et devra l'exécuter lors du Grand Prix d'Argentine, prochaine manche du calendrier.

Sauf que Marc Márquez souffre d'une fracture intra-articulaire déplacée de la base du premier métacarpien du pouce de la main droite. Il déclare forfait pour la course argentine. Les commissaires décident de modifier la sanction et d'imposer le double Long Lap "lors de la prochaine course MotoGP à laquelle il pourra participer". Cette décision déplait fortement à Honda, qui décide de faire appel.

L'équipe considère que la modification de la sanction consistant en un changement de critère sur le moment où la sanction doit être appliquée, et que cette modification a été émise par la FIM deux jours après que la sanction initiale ait été admise de façon définitive, n'est pas conforme aux règlements en vigueur de la FIM pour le Championnat du Monde MotoGP.

Les Commissaires d'Appel de la FIM ont décidé de porter l'affaire devant la Cour d'Appel du MotoGP "pour une résolution adéquate de l'affaire". Aujourd'hui, celle-ci a accordé le sursis à exécution de la demande de sanction "jusqu’à ce que l’appel soumis par M. Marc Marquez et l’équipe HRC – Repsol Honda soit définitivement résolu".