Paolo Ciabatti explique quelle est la politique de Ducati concernant les contrats des pilotes et notamment ceux qui viennent d'un autre constructeur.
Ducati occupe une place importante du MotoGP. Avec huit motos engagées sur la grille, le constructeur italien a remporté les trois titres en 2022, à savoir celui des pilotes avec Francesco Bagnaia, des équipes et des constructeurs.
Ce succès est en partie dû au renouvellement voulu par la marque italienne ces dernières années, avec la promotion de Francesco Bagnaia et Jack Miller à la place d'Andrea Dovizioso et Danilo Petrucci, l'arrivée de Johann Zarco, la découverte de pilotes comme Jorge Martín ou Enea Bastianini.
Ducati ne paye pas pour avoir des pilotes
Cependant, la politique Ducati avec ses pilotes est stricte. Le constructeur italien refuse de payer pour avoir des pilotes. Jorge Martín, qui était sous contrat avec KTM, a dû payer lui-même sa clause de sortie pour pouvoir rejoindre l'équipe Pramac en 2021. Le montant annoncé est de 80 000 euros.
Raúl Fernández était aussi dans la ligne de mire de Ducati. Mais comme son actuel pilote chez Pramac, le pilote espagnol avait une clause de sortie pour quitter KTM.
"Lorsque nous avons découvert que Raúl n'obtiendrait une libération de KTM que s'il payait une clause de sortie, nous avons mis fin aux négociations. Nous ne payons de pénalité pour aucun pilote, pour personne. Bien que nous reconnaissions les performances incroyables de Rául en Moto2 en 2021", déclare Paolo Ciabatti à Speedweek.
Le pilote Tech3 a dû payer une somme comprise entre 100 000 et 150 000 euros pour pouvoir être libre et rouler chez RNF Aprilia en 2023, aux côtés de Miguel Oliveira.
Contrairement à KTM, Honda ou Yamaha, Ducati, comme Aprilia, n'a pas de système de promotion de ses pilotes. Le constructeur de Bologne choisit ses pilotes soit parce qu'ils sont libres de contrat, soit parce qu'ils viennent d'un autre constructeur (s'il paye la clause de sortie), soit parce qu'ils viennent de la VR46 Academy.