Le Champion du Monde MotoGP 2021, Fabio Quartararo, espère que son test dans une F1 avec Mercedes et l'aide de leur sponsor commun, Monster, pourra être programmé très prochainement.

Ce n'est pas la première fois que Fabio Quartararo évoque la possibilité de rouler dans une F1, un championnat dont il est fan et qu'il regarde le plus souvent possible. On avait déjà vu le Niçois chez Mercedes lors du Grand Prix de France 2022 assis dans le baquet de la W13 de Lewis Hamilton. Si ce test aboutit enfin, il ne serait pas le premier pilote MotoGP à s'essayer à la F1, avant lui, on a déjà vu Valentino RossiJorge Lorenzo et Marc Márquez.

Quartararo veut essayer une F1

"Le test en F1 avec Mercedes doit être organisé grâce à Monster, notre sponsor commun, c'est en stand-by pour l'instant mais on va essayer de caler ça ultérieurement. Il faut qu'on trouve l'opportunité de faire ce test en F1. J'aime énormément ce sport, surtout la différence des temps au tour avec le MotoGP ! A Barcelone on voit qu'ils sont 30 secondes plus rapides que les motos, les références de freinage sont complètement différentes. Faire une journée de test avec ces voitures, ça doit vraiment être incroyable" déclare Fabio Quartararo lors de la conférence de presse d'avant Grand Prix de France.

Étonnement, Fabio Quartararo explique que l'obtention de son permis moto n'est pas du tout une priorité pour lui. Il se sent beaucoup plus en sécurité à moto sur un circuit que sur routes ouvertes.

"Ce n'est pas dans mes projets, mais peut-être qu'un jour je devrai le passer. Je roule avec un gros scooter XMAX 125, ça suffit amplement pour me déplacer. Ça peut paraître bizarre, mais je n'aime pas les motos sur la route. J'aime énormément l'adrénaline de rouler très vite sur circuit, c'est ma passion, mais je préfère les scooters que les motos sur la route. Le danger m'effraie, je me sens plus en sécurité dans une voiture que sur une moto sur la route. Je connais pas mal de pilotes de F1, ils adorent faire de la moto plutôt que la voiture, chez nous c'est l'inverse" poursuit-il.

Interview de Margaux Levanto