Remplacer un pilote en MotoGP, que dit le règlement ?

Marc Márquez souffre à nouveau d'une diplopie, ce qui rend incertain la présence du Champion du Monde espagnol lors des prochaines manches. Combien de temps pour lui désigner un remplaçant ?

La chute de Marc Márquez lors du warm-up en Indonésie n'a pas été sans conséquence. Le pilote espagnol de l'équipe Honda a vu sa diplopie revenir, le second épisode en six mois. Sa présence est plus qu'incertaine pour les Grands Prix d'Argentine et des Etats-Unis, qui s'enchainent dès le week-end prochain. Pour le remplacer, le HRC doit respecter un délai prévu par le règlement.

Les différents délais de remplacement pour le MotoGP

En cas d'inaptitude, l'équipe du pilote dispose d'une fenêtre de 10 jours pour choisir un pilote avant le prochain Grand Prix. La raison de la longueur de cette période est de donner aux teams suffisamment de temps pour trouver un remplaçant si deux courses s'enchaînent en autant de semaines. Ce délai signifie qu'en cas de blessure ou de cas de force majeure en Argentine, l'équipe ne pourra pas nommer un remplaçant pour les Etats-Unis, qui a lieu sept jours plus tard.

Il existe également une limite de temps si un pilote ne peut pas concourir et qu'une équipe ne veut pas perdre de temps pour le remplacer. En Moto2 et Moto3, c'est deux heures après les deuxièmes essais libres, soit en fin de journée le vendredi. Pour le MotoGP, cette limite est de deux heures avant le début des qualifications. La raison de cette différence est que la catégorie reine dispose d'une séance d'essais libres supplémentaire le samedi.