Sito Pons est une des personnalités populaires du paddock. Actuellement engagée en Moto2 et MotoE, son équipe tape à la porte du MotoGP, catégorie qu'elle connaît bien. 

"Nous avons d'abord interrogé Carmelo Ezpeleta sur un retour en MotoGP en 2013. Mais cela n'a jamais présenté d'opportunité sérieuse", déclare Sito Pons. L'homme à la tête de l'équipe espagnole connaît parfaitement la catégorie reine.

Au lendemain de la fin de sa carrière, Sito Pons monte son équipe en 500cc, avec Honda. Son premier pilote n'est autre qu'Alex Crivillé. Il y reste jusqu'en 2005, toujours accompagné de Honda. Depuis 2009, l'équipe espagnole évolue dans la catégorie intermédiaire, sans oublier la catégorie reine.

"Nous avons eu de nombreuses discussions sur le MotoGP avec le PDG de Dorna, Carmelo Ezpeleta. Nous lui avons officiellement demandé si nous pouvions revenir dans la catégorie MotoGP avec le Team Pons. Mais Carmelo m'a clairement fait comprendre qu'il voulait un constructeur et qu'il ne souhaitait pas d'équipes satellites supplémentaires pour le moment. C'était sa réponse claire. Nous lui demandons depuis de nombreuses années si nous pouvons obtenir des places en MotoGP. Il y a eu une opportunité une fois, mais nous l'avons ratée parce qu'aucune usine ne voulait nous donner de motos", indique Sito Pons à Speedweek.

Pons, un candidat pour remplacer Suzuki

Le départ de Suzuki de la grille MotoGP est annoncé au lendemain du Grand Prix d'Espagne. Nombreux sont les candidats annoncés pour reprendre les places laissées vacantes par le constructeur japonais. Sito Pons s'est porté volontaire.

"Lorsque Suzuki a annoncé son retrait en mai, nous avons récidivé, en parlant à Carmelo Ezpeleta. Nous avons les ressources, nous avons l'expérience. Mais malheureusement, il n'y a pas de place pour une équipe privée", regrette-t-il.

Financièrement, Sito Pons révèle que les coûts en MotoGP sont assez similaires à ceux du Moto2, où l'équipe évolue actuellement. "Les coûts sont les mêmes dans les deux catégories, plus ou moins. En MotoGP, les équipes reçoivent beaucoup plus de soutien financier de Dorna".