Toprak Razgatlioglu, qui a effectué cette semaine des essais avec Yamaha à Jerez, ne cache pas son envie de rejoindre le MotoGP en 2024. Cette situation met en difficulté le constructeur d'Iwata. 

Le pilote turc pourrait être une épine pour Yamaha. Après son essai sur la M1 2023 à Jerez, où il a bouclé 116 tours, Toprak Razgatlioglu est ressorti de cet essai confiant.

"Je me suis concentré sur la réalisation d’un maximum de tours pour mieux comprendre la moto, plutôt que sur la recherche d’un chrono rapide, mais c’était quand même très bien ! J’ai beaucoup appris. La YZR-M1 MotoGP exige un style de pilotage complètement différent de celui de ma R1 WorldSBK et j’ai beaucoup appris", déclarait-il à la fin des essais.

Toprak Razgatlioglu, une option pour Yamaha en 2024 ?

Ce n'est pas un secret que Toprak Razgatlioglu cherche à rejoindre la grille MotoGP en 2024. En fin de contrat avec Yamaha, il n'a pas caché le fait qu'il pourrait signer avec un autre constructeur. Cette situation pourrait mettre Yamaha en difficulté.

Le constructeur a perdu son équipe satellite et dispose désormais que de deux places en MotoGP. L'une d'entre elles est prise par le Champion du Monde 2021 Fabio Quartararo, qui est sous contrat jusqu'à la fin de la saison 2024, et l'autre par Franco Morbidelli, dont le contrat expire à la fin de la saison. C'est cette place que viserait le pilote turc pour 2024.

Interrogé à Austin, Lin Jarvis a été clair : "Le scénario idéal pour nous est que Franky continue de montrer la vitesse qu'il a affichée en Argentine. Notre premier choix serait de continuer avec Franky en 2024". Cependant, ce n'est pas la seule option.

"Si ce n'est pas une option, nous examinerons d'autres candidats. C'est pourquoi nous nous intéressons à Toprak car c'est un excellent candidat", ajoute Lin Jarvis.

Les dernières rumeurs annoncent que Toprak Razgatlioglu ne serait pas le seul candidat pour le guidon Yamaha, Il y a également Jorge Martín, qui cherche une place en équipe d'usine, après avoir perdu celle chez Ducati face à Enea Bastianini.