Suggérée un temps, l'hypothèse d'avoir deux courses par week-end a été définitivement exclue par la Dorna.

Alors que le calendrier 2020 de MotoGP est encore en construction, avec les nombreux reports de ce début d'année, la Dorna vient d'exclure l'hypothèse de courir deux courses par week-end, comme peut le faire la Superbike par exemple.

"Cette possibilité ne nous est d'aucune utilité. Les promoteurs sont déjà très stressés et ne paieront pas non plus pour avoir deux courses, ni les diffuseurs'', déclare Carmelo Ezpeleta, PDG de la Dorna.

L'homme à la tête de l'organisateur du championnat MotoGP déclarait récemment "si nous pouvions avoir un championnat de 10 courses, je serais ravi''. De son côté, Manel Arroyo, directeur général de la Dorna, explique pourquoi il est impossible de faire un week-end avec deux courses.

"Faire deux courses dans le même week-end ne va pas se produire. Par ailleurs, la structure actuelle du championnat, des équipes et des motos elles-mêmes, est conçue pour faire une sorte de compétition, avec une course de 45 minutes dimanche. Changer cela n'est pas facile au niveau technique. Ce ne serait évidemment pas impossible, mais cela ne nous fournit rien'', explique-t-il à Catalunya Radio.

Dans l'attente de la situation pour la MotoGP

La crise sanitaire causée par le Coronavirus n'est pas finie. Actuellement, il est difficile de mettre une date sur un éventuel début de championnat. La France, par la voix de son Président de la République Emmanuel Macron, a suspendu toutes les manifestations jusqu'à la moitié du mois de juillet. Cette situation n'est pas propre à notre pays.

"Quand nous saurons quel jour nous pourrons commencer, nous saurons combien de week-ends nous aurons jusqu'à Noël pour faire des courses. Évidemment, compte tenu des besoins logistiques, nous ne pouvons pas, logiquement, prétendre faire une course tous les week-ends jusqu'à la fin de l'année, c'est évident. Mais quand nous saurons le jour où nous pourrons commencer, nous saurons s'il y aura 10, 16 ou 8 courses, en se disant que ce serait très risqué'', déclare Manel Arroyo.