Le TTE est de retour après de longues vacances pour la 5e manche de la saison. C'est le circuit Paul Armagnac de Nogaro qui fera office de rentrée des classes, Renaud Malinconi nous présente l'épreuve.
Après l'épreuve de Dijon marquée par une deuxième place avec Marc et Grégor mes équipiers, nous poursuivons la saison presque à la maison, puisque le circuit Gersois de Nogaro nous accueillera ce week-end pour la cinquième manche du Trophée Tourisme Endurance (TTE) !

Renaud Malinconi, en route vers la 100ème...

Bien entendu nous avons à cœur de continuer sur cette lancée, et nous visons une nouvelle fois de belles performances avec le podium comme objectif minimum. La voiture a subi une révision estivale en règle, le team LR Performance By K-WORX n'ayant pas ménagé ses efforts pour tenter de nous fournir une nouvelle fois une auto performante !
Au niveau de l'équipage ce week-end, nous nous partagerons le volant à deux avec Marc (Lambec). Ce sera la troisième course de Marc, et la deuxième sur un circuit qu'il connait. Nous sommes donc tous deux impatients de prendre la piste samedi matin !
Nous arrivons ici sur un circuit qui n'est pas le plus rapide de la saison, mais sur un circuit plutôt technique où, je pense, il va falloir surveiller avec attention l 'usure des pneus, car c'est ce qui peut faire la différence sur une course de 4h.

Retrouver Nogaro...

Nogaro est un circuit que je connais bien, d'une part pour avoir participé de nombreuses fois aux Coupes de Pâques, mais aussi parce que cela à été à plusieurs reprises ma base d'essais quand je courrais en Formule Renault, en Eurocup Spider Trophy, et plus récemment l'hiver dernier, lorsque j'ai réalisé des tests de développement pneumatiques pour Michelin.
Nogaro sera donc mon 100e départ en course. 100, un chiffre rond, je ne vais pas faire les rétrospectives de tous ces départs, mais c'est un chiffre que j'étais loin d'imaginer lorsque, en 1995 je m’apprêtais à m'élancer pour la toute première fois sur le circuit Bugatti au Mans au volant d'une monoplace d'à peine 110 ch.

Le circuit de Nogaro en détails

Nogaro fait partie des circuits historiques en France et bien sûr dans le Sud Ouest, au même titre que Pau et évidemment Albi !
Inauguré en 1960, le tracé initial a été à plusieurs fois modifié et rallongé pour atteindre aujourd'hui 3 636 mètres. Pendant plusieurs années il a accueilli des courses de F3000 (F2 pour les plus jeunes ) et fut pendant longtemps une piste d'essais pour la Formule 1 notamment avant le GP de Monaco.
Le circuit de Nogaro, qui tourne en sens horaire ou "à droite", est composé de deux grandes lignes droites parallèles (ou presque) reliées par des parties sinueuses et des virages serrés. Le circuit est un tracé réputé pour sa technicité et la variété de ses virages, d'ailleurs celui ci regroupe tous les types de virages : rapides, techniques ou pensés pour favoriser les dépassements.
Le tracé commence avec une ligne droite suivie d'une courbe à grand rayon à gauche appelée « virage de la ferme », virage le plus rapide du circuit, qui précède le droit de Claude Fior, où se situe la sortie des stands, et le « virage de Caupenne », toujours à droite et en dévers.

Un circuit technique

Ensuite on trouve une épingle à droite appelée « épingle de Caupenne » ou « l'escargot » du fait de la lenteur de passage qu'il implique, avec plusieurs points de corde, suivie d'une autre épingle à gauche.
Puis nous re-accélérons dans la « courbe de l'aviation » pour arriver sur la « ligne droite de l'aérodrome », parallèle à la ligne droite de départ/arrivée, qui mesure plus de 900 mètres. C'est sur cette ligne droite où sont généralement atteintes les vitesses les plus élevées.
Nous arrivons ensuite sur une épingle serrée impliquant un freinage important, l'« épingle de l'école », qui est légèrement relevée. Une fois sortis de l'épingle et après le virage n°8, un droit se passant à fond, nous arrivons sur deux virages à gauche, le « virage Roger Dubois » puis la « courbe Henri Oreiller», virage à grand rayon et ce depuis son resserrement afin d'offrir une plus grande zone de dégagement.
Après le passage sous la passerelle Dunlop, on emprunte le virage suivant, la « double courbe Claude Storez », abordée doucement avant la ré-accélération sur l'ancienne ligne droite d'arrivée. Enfin, au bout de cette ligne droite on arrive sur une double courbe droite-gauche, appelée « S du lac » en raison de la présence d'un lac à proximité, aujourd'hui disparu. Le circuit compte ainsi 14 virages (voire 15 si l'on tient compte du léger coude après la passerelle Dunlop), soit 5 à gauche (ou 6) et 9 à droite.


Renaud Malinconi tient à remercier tous ses partenaires :
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