Peugeot Sport a disputé sa première course en FIA WEC, lors des 6 Heures de Monza. Une des deux Peugeot 9X8 a vu l'arrivée, et l'écurie a pu collecter de précieuses données pour la suite.

En s’engageant à Monza, le Team Peugeot TotalEnergies savait ce qui l’attendait : des conditions nouvelles, jamais rencontrées en essais privés, des nombreuses informations, des questions, des problèmes aussi parfois, liés à ce contexte de compétition, auxquels il est nécessaire de se confronter pour les résoudre. En résumé, le schéma classique du développement d’une toute récente voiture de course et d’une équipe en consolidation.

Peugeot Sport emmène une voiture au damier

Dès le départ, le déroulé de course pour la #94 et la #93 se présentait différemment. Quand Loïc Duval, sur la #94, s’élançait 5e, en haut de grille avec les concurrents de la catégorie Hypercar, Mikkel Jensen, sur la #93, partait derrière, en 36eposition, suite à son absence de chrono en qualification

Pour le Français, il s’agissait de suivre le tempo. Pour le Danois, l’objectif était de se frayer un chemin au sein du peloton. En cinq tours, la #93 pointait déjà dans le top10, en six tours, elle rejoignait la catégorie Hypercar. Interrompue dans son élan par un problème technique, la #93 rejoignait le garage. L’intervention de l’équipe aura permis à Paul Di Resta de repartir avant d’être de nouveau stoppé.

Les aléas de la course ainsi que les conditions météorologiques n’ont pas échaudé le Team Peugeot TotalEnergies qui a poursuivi son déroulé de course avec la #94. A l’épreuve du trafic, de l’état de la piste et de quelques aléas techniques, la PEUGEOT 9X8 de Gustavo Menezes, James Rossiter et Loic Duval passait le drapeau à damier offrant ainsi à l’équipe un ensemble de données indispensables pour la suite de la saison.

Olivier Jansonnie, Directeur technique de Peugeot Sport

Ces 6 heures de course ont été éprouvantes. Nous venions ici pour apprendre et effectivement nous avons beaucoup appris. Nous avons rencontré de nombreux problèmes liés à la course, qu’il est impossible de simuler en essais mais nous sommes rassurés par le potentiel de notre voiture qui a démontré durant les essais libres et les phases de course qu’elle a un bon niveau de performance.

Nous étions dans le rythme mais nous sommes conscients de nos points d’amélioration. Nous avons des séances d’essais programmées dans les prochaines semaines qui nous permettrons de corriger les problèmes afin d’être prêt pour Fuji.

La Peugeot 9X8 lors de sa première course aux 6 Heures de Monza 2022

© Peugeot Sport