Réunis ce lundi à Londres, les promoteurs, via la Formula One Promoters Association, ont exprimé leur inquiétude. 

Créée au cours de l'année 2012, la Formula One Promoters Association s'est réunie ce lundi pour parler de l'avenir. Cette saison, plusieurs circuits sont en fin de contrat : Silverstone, Monza, Barcelone, Hockenheim et Mexico.

Dans un communiqué, les promoteurs ont exprimé leur inquiétude quant à l'avenir et se propose d'être une aide pour Liberty Media, propriétaire de la F1, et la FIA.

"Il n’est pas dans l’intérêt à long terme du sport que les spectateurs perdent l’accès libre au contenu et à la diffusion. 

Il y a un manque de clarté sur les nouvelles initiatives en F1 et un manque de participation des promoteurs à leur mise en œuvre.

Les nouvelles courses ne doivent pas être introduites au détriment d’événements existants bien que l’association soit encouragée par les modèles commerciaux alternatifs proposés aux sites potentiels.

Alors que nous entrons dans une nouvelle saison du sport que nous promouvons depuis plusieurs décennies, les promoteurs recherchent une approche plus collaborative du développement du championnat et la possibilité d’offrir leur expérience et leur expertise dans un esprit de partenariat avec la F1 et la FIA''.

Un malaise entre les promoteurs et Liberty Media

Les 16 promoteurs présents ce lundi lors de la réunion ont soulevé plusieurs points de discorde. Sans Accords Concorde pour le moment, les circuits sont réticents à signer de nouveaux contrats. Rien ne leur garantit pour l'heure une grille fournie, supérieure à 16 voitures. Aussi, le passage sur une télévision payante offre moins d'exposition à la F1 et de fait aux circuits.

Mais les circuits ont pointé du doigt deux problématiques majeures. Le premier concerne le modèle des contrats avec certains nouveaux circuits, notamment celui de Miami. L'arrangement ne suit pas le cheminement classique, imposé à tous les autres circuits. Cet arrangement spécifique offre, par exemple, un partage des revenus. Le second concerne la prise de décisions unilatérale de Liberty Media. Le propriétaire de la F1 a décidé, seul, de modifier les horaires des Grands Prix.