A l'issue des qualifications du Grand Prix d'Autriche où Max Verstappen a décroché sa 26e pole position en carrière, ce dernier a été convoqué chez les commissaires pour avoir potentiellement gêné Kevin Magnussen.

Avec un infime écart de 0"048, Verstappen a signé le chrono qu'il fallait pour s'octroyer sa 26e pole position en carrière devant Charles Leclerc. Mais dans le clan Red Bull, on retenait son souffle après la convocation chez les commissaires.

Verstappen relaxé, il conserve sa pole position

Les commissaires ont donc convoqué Max Verstappen et Kevin Magnussen et les représentants de leur équipe respective, car dans un tour de décélération, Max Verstappen se trouvait au ralenti à l'extérieur du virage 1 quand Kevin Magnussen entamait son tour rapide.

Une position un peu délicate pour le pilote Red Bull face au pilote Haas F1 Team, les commissaires ont donc visionné les vidéos, le chronométrage, la télémétrie et les radios des équipes afin de se faire une idée de cette situation.

Max Verstappen a déclaré qu'il avait vu une voiture se rapprocher après avoir franchi la ligne de chronométrage sur son tour rapide, et qu'en conséquence, il s'est décalé sur la gauche à la sortie du virage 1.

Kevin Magnussen, de son côté, a affirmé qu'il a dû se déporter vers la droite pour éviter la Red Bull du Néerlandais et qu'il avait donc perdu un peu de temps. Mais les commissaires ont revu les vidéos et on constaté que Magnussen avait escaladé le vibreur dans le virage 1 et que cela l'avait légèrement handicapé dans sa phase de relance, qui de facto, a entraîné une perte de temps dans les mini-secteurs suivants du circuit.

Les commissaires ont également statué sur la manœuvre d'évitement de Magnussen, et n'ont pas considéré qu'il avait dû prendre de grandes mesures pour éviter la Red Bull. Par la suite, le pilote Haas sortira trop au large, en dehors des limites au virage 10, ce qui annulera son temps. En raison de tout cela, aucune sanction n'a été prise à l'égard de de Max Verstappen qui conserve sa pole position.

La manœuvre en question