Bernie Ecclestone a donné une interview à Auto Motor und Sport. Dans celle-ci, il s'exprime au sujet de la F1, de Ferrari et de Liberty Media. 

Bernie Ecclestone est une figure connue de la F1. Il a été une figure chez Brabham, qu'il a racheté et dirigé, mais aussi de la FOCA et enfin de la F1. Jusqu'au rachat de la F1 par Liberty Media, il a été "l'argentier'' du sport.

Lorsqu'il parle de la F1, il refuse qu'on parle de son "enfant''. "C'est quelque chose que j'ai aidé à développer, avec toutes les équipes. Je veux voir comment le produit continue de croître'', déclare-t-il en ajoutant qu'il est "fier de la F1''.

Il s'explique aussi sur la F1 qu'il a vendu aux organisateurs. "J'ai attendu cinq ans que Ferrari se réveille. C'est finalement arrivé. Le duel Ferrari contre Mercedes a mobilisé les fans. Je me suis excusé encore et encore auprès des organisateurs parce que je leur ai vendu quelque chose pour beaucoup d'argent, qui ne répondait pas aux exigences. Ils ont payé l'ancienne F1. Tout ce qu'ils ont eu, ce sont des victoires de Mercedes'', explique-t-il.

Que pense Bernie Ecclestone de Liberty Media ?

Bernie Ecclestone ne mâche pas ses mots. Depuis sa reprise de la F1, Liberty Media a investi dans divers évènements autour de la F1, comme le show de Londres. Selon l'ancien argentier de la F1, il y a un "conflit d'intérêt''.

"Il est important que les équipes se lancent sur le marché et que les organisateurs fassent la promotion de leur événement. Si la FOM est toujours impliquée en tant que tiers, cela ne fait que créer de la confusion. Qui fait quoi ? Qui dit quoi ? Comment devrais-je savoir ce qui est important pour les équipes et les organisateurs ?'', indique-t-il à AMuS.

La menace Ferrari

Début novembre, Bernie Ecclestone s'exprimait sur la menace lancée par Ferrari de quitter la F1 si le règlement moteur tend vers les premières idées« S’ils ne peuvent pas gagner, ils proposeront de nouveaux règlements. Si les règlements qui sortent où Ferrari pense qu’ils ne pourront gagner, alors ils partiront'', expliquait-il.

Dans l'interview accordée à AMuS, il s'exprime à nouveau sur le sujet. "Si ça avait été Luca di Montezemolo, je ne l'aurais pas pris au sérieux. Le sport automobile était la vie de Luca. Sergio [Marchionne] peut vivre sans F1. Il est seulement intéressé par son entreprise. Le plus important pour lui est de pouvoir offrir aux actionnaires un bon résultat. Si Marchionne n'aime pas le chemin que prend la F1, il s'arrêtera. J'ai peur que Ferrari puisse vivre sans F1 mais pas l'inverse'', déclare-t-il.