Liberty Media a acquis la F1 il y a quelques mois. Après la validation de l'achat auprès de ses actionnaires mais aussi de la FIA, une poignée d'actionnaires de Delta Topco, société détentrice de la F1, ont vendu leurs actions contre espèces et actions de la Formula One Group.
Bernie Ecclestone et six autres dirigeants actionnaires de Delta Topco ont vendu récemment leurs parts à Liberty Media. Cette vente s'est achevée par un mélange d'espèces et d'actions.
Selon The Guardian, la majorité de ces actionnaires ne pourront vendre leurs parts avant une période de 6 mois suivant l'achèvement de l'acquisition. Mais certains anciens responsables ont une exception et veulent en tirer avantage. Dans un récent prospectus, ces 7 personnalités importantes de la F1 mettent à la vente leurs parts pour un peu plus de 37 millions d'euros. Ces sept personnalités seraient Bernie Ecclestone mais aussi Patrick McNally, Duncan Llowarch, Sacha Woodward Hill, Judith Griggs, Peter Brabeck-Letmathe et Sir Martin Sorrell.
Ces sept personnalités de la F1 ont toutes des parts dans Delta Topco. Bernie Ecclestone est l'actionnaire majoritaire des sept avec 5,3 % des parts. Le reste se répartit les actions comme suit : Patrick McNally (1%), Duncan Llowarch et Sacha Woodward Hill (chacun 0,8%), Judith Griggs (0,5%), Peter Brabeck-Letmathe et Sir Martin Sorrell (chacun 0,25%).
Il est indiqué dans le prospectus suggéré plus haut que cela « concerne l'offre et la vente par les actionnaires vendeurs d'un maximum de 1 357 700 actions ». Ces actions avaient une valeur d'environ 27 euros l'unité mardi dernier. Le plus gros vendeur n'est autre que Bernie Ecclestone. Il met en vente pas moins de 950 599 parts, pour une valeur estimée à 26 millions d'euros. Derrière lui Duncan Llowarch a mis pour 4,3 millions d'euros en vente. Sir Martin Sorrell, l'un des directeurs non-exécutif de Delta Topco, a vendu pour 1,7 millions d'euros de ses actions.
La F1, un produit qui n'attire pas tout le monde
Bien que Liberty Media ait acquis l'ensemble de Delta Topco, il a été proposé aux équipes d'acquérir des parts dans la F1. A ce jour, seule Ferrari détenait un pourcentage de la F1, à hauteur de 0,25 %.
Liberty Media a proposé aux équipes l'achat d'un milliard d'euros d'actions. Mais aucune n'a accepté d'investir dans leur sport. L'une des raisons principales réside sur la perte du pouvoir, comme le précise Toto Wolff à l'agence allemande DPA. "Les écuries n’ont pas accepté l’offre, car elles n’auraient pas eu de droit de vote », déclare-t-il. En effet, la volonté de Liberty Media n'est pas d'inclure les équipes dans les choix concernant les nouvelles stratégies, règles, campagnes marketing, répartition de l’argent ou la désignation d’un nouveau Président.