Ferrari ne s'opposera pas à des Grands Prix à deux courses

La F1 réfléchit toujours comment organiser un calendrier 2020 qui puisse convenir à l'ensemble des participants. Mattia Binotto a répondu aux questions de Sky Sports concernant des week-ends remaniés.

La Scuderia Ferrari se veut être flexible sur la nouvelle forme que prendra le calendrier 2020, même si cela inclut des meetings à deux courses.

Ferrari sera flexible pour le calendrier 2020

Désormais la FIA et la FOM auront carte blanche pour proposer un nouveau calendrier 2020 réajusté en fonction des aléas liés à la pandémie du Coronavirus Covid-19. Le dernier Grand Prix en date a être reporté est celui du Canada, à l'heure actuelle c'est le Grand Prix de France programmé le 28 juin qui fait office d'ouverture du championnat.

Même si le calendrier remanié 2020 est à l'unique décision de la FIA et la FOM (Liberty Media), ces derniers sont toujours en discussion avec les 10 équipes pour se mettre en accord avec une nouvelle forme de week-end de Grand Prix. D'un format réduit sur deux jours, ou des week-ends qui comprennent deux Grands Prix, tout est évoqué.

"Nous savons par le règlement sportif que pour avoir un championnat du monde, il faut au moins huit courses, mais tout le monde essaie de chercher plus que cela", a déclaré le directeur de l'équipe Ferrari, Mattia Binotto à Sky Sports. "Je pense que ce qui sera important pour nous, c'est vraiment d'être flexible. Je suis presque sûr que Chase Carey et les équipes seront capables d'organiser le meilleur championnat possible. De notre côté, nous sommes prêts pour accepter ce qui est nécessaire, que ce soit des week-ends courts, des doubles meetings, quand cela sera possible."

Mattia Binotto a aussi évoqué le plus important, la cohérence des coûts et l'absolue nécessité de protéger toutes les équipes, surtout celles qui vont se retrouver en difficulté. Le patron de McLaren, Zak Brown, a récemment déclaré que quatre équipes pourraient quitter le sport si la crise actuelle n'était pas gérée correctement.

"C'est clairement une préoccupation", a déclaré Binotto à propos de la F1 et des finances des équipes. "Nous sommes pleinement conscients des difficultés de certaines équipes et nous savons que nous devons faire face aux coûts pour l'avenir de la F1, la réduction des coûts est le premier facteur qui garantit la survie de chaque équipe."

Gaël Angleviel

Mon aventure avec les sports mécaniques commence au Monte-Carlo 1987. De rédacteur à auteur, l'écriture est le moteur de ma passion.

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