La F1 a connu ses dernières années de nombreuses fermetures d’usine, compensées par des reprises. Mais la pandémie pourrait avoir des dommages sur les équipes.

La F1 a connu de nombreux changements d’équipes au cours de la dernière décennie. Le dernier en date est le rachat de Force India par un consortium mené par Lawrence Stroll. Devenue Racing Point, l’équipe devrait devenir Aston Martin Racing l’an prochain.

Face à cette situation, la répartition des primes données par le propriétaire de la F1 est un des points de discussion des prochains accords commerciaux, qui ne devraient pas être signés avant la fin de la saison prochaine.

Le nouveau propriétaire de la F1 a pris en considération le fait que toutes les équipes sont importantes, pas uniquement les meilleures équipes.

« On peut toujours en vouloir plus. Il y a un gâteau sur la table et on veut tous manger dessus. On pourrait toujours vouloir plus. Maintenant, il y a une vraie prise de conscience, qui était déjà là avant l’histoire du Coronavirus, mais qui est encore plus vraie aujourd’hui, que Ferrari est indéniablement indispensable à la F1, tout comme Mercedes, mais Haas, Williams, Alfa Romeo Racing ORLEN ou Racing Point le sont tout autant parce qu’on ne peut pas faire des courses à huit. Je pense que la FOM a très bien compris le message et la situation actuelle et fait le nécessaire pour qu’il y ait de la place pour tout le monde en F1 », déclare Frédéric Vasseur, directeur de l’équipe Alfa Romeo RACING ORLEN, dans une interview accordée à France Racing.

Maintenir les équipes à flot, l’objectif du propriétaire de la F1

Face à la nouvelle crise que connaît la F1, la FOM cherche à prendre les bonnes décisions pour qu’aucune équipe ne disparaisse après la crise sanitaire, qui devrait se transformer en crise économique.

« On va traverser une crise économique mais comme le monde entier va traverser, qu’on est lié à l’activité économique de nos partenaires, de nos propriétaires, des constructeurs automobiles et on va vers des moments très difficiles. Si on sait prendre les bonnes décisions et réagir en amont, je pense qu’on assurera la survie financière de tout le monde. Si on attend pour réagir, pour prendre des décisions, les premières casses arriveront et il sera trop tard. Faut garder en mémoire que la précédente crise économique, qui pour moi était d’une ampleur moindre en 2008, avait vu le départ de quatre équipes. Je pense qu’on a retenu les leçons de ça et les décisions qui sont prises par FOM, la FIA et les équipes ont un objectif, c’est de maintenir tout le monde à flot », nous ajoute Frédéric Vasseur.