L'équipe de Michael Andretti a été acceptée par la FIA pour rejoindre la grille F1. Seulement, l'équipe américaine ne dispose pas de motoriste et son association avec General Motors pourrait la désavantager.

L'arrivée de Michael Andretti en F1 continue à connaître des obstacles. Alors que les équipes existantes continuent d'être hostiles à l'arrivée de l'équipe américaine, cette dernière ne dispose pas d'un contrat avec un motoriste. Pourtant, lors de sa candidature, Andretti disposait d'un contrat avec Renault, qui a expiré peu après l'acceptation de son dossier.

Cela ne semble pas un problème puisque l'annexe 5 du règlement technique stipule que si une équipe ne parvient pas à trouver par elle-même un motoriste, elle peut s'en faire attribuer un par la FIA. Dans la logique, le motoriste qui fournit le moins de clients sera sélectionné pour alimenter les Andretti. Pour le moment, trois motoristes devraient se disputer la fourniture de l'équipe américaine, à savoir Renault, Honda et Audi.

General Motors, un poids pour Andretti ?

Cependant, l'association avec General Motors pourrait être un poids pour l'arrivée d'Andretti en F1. L'article 1.3.5 de l'appendice 6 stipule que "ni le nouveau concurrent, ni aucune de ses sociétés affiliées ne doit être un constructeur automobile créé dans le but (entre autres) de participer au Championnat du Monde, sauf accord contraire du constructeur d'unité de puissance", alors que l'article 1.3.6 ajoute que "le nouveau concurrent ne doit pas avoir d'accord de parrainage en place avec une entité qui est en concurrence avec les activités principales d'un constructeur automobile qui sont également exercées par le constructeur d'unité de puissance, sauf accord contraire du fabricant d'unité de puissance."

Certaines sources rapportent que ces deux articles ont vocation à empêcher un constructeur d'être un simple sponsor sans avoir l'envie de construire sa propre unité de puissance, comme c'est le cas pour Alfa Romeo. Cela pourrait être un poids pour les acteurs de la F1 qui pourraient utiliser cet argument pour faire pression sur Andretti.

Récemment, Jenna Fryer, journaliste auprès de l'agence américaine Associated Press, a rapporté que Liberty Media cherche à séparer Andretti et General Motors. L'idée de la F1 serait d'associer le constructeur américain avec une autre équipe, ce qui montre l'hostilité de la F1 envers le projet de l'ancien pilote américain. Ce dernier a clairement fait savoir que "General Motors est également impliqué dans le développement des châssis. La F1 ne pourra pas les séparer de notre projet. General Motors est intégré."