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Le Grand Prix du Canada sur l'Île Notre-Dame porte le nom d'un pilote qui est dans la Légende, Gilles Villeneuve. La simple évocation de son nom justifie que ce Grand Prix nous donne des souvenirs mémorables. Et en 37 éditions du Grand Prix du Canada, quelques moments sont devenus cultes, en voici six d'entre-eux.
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1978 - Un Canadien au Canada
Le circuit de l'Île Notre-Dame comme il fallait l'appeler en 1978 accueillait pour la première fois le Grand Prix du Canada. C'est le Mosport Park qui perdit l'organisation de la course pour des raisons de sécurité. Ce Grand Prix à Montréal était le dernier de la saison 1978, alors que le titre était déjà attribué à Lotus et Mario Andretti. Jean-Pierre Jarier signait la pole position, menait la course jusqu'à 20 tours du but avant d'abandonner. C'est ainsi que Gilles Villeneuve remporta son Grand Prix national et devint le héros du Pays.
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1981 - La course à l'aveugle de Villeneuve
L'édition du Grand Prix du Canada 1981 fut l'avant-dernière course de la saison. C'est Jacques Laffite qui s'imposa ce jour-là pour Ligier et en fit la dernière victoire de l'écurie pendant 15 ans, et également la dernière du pilote français.
Mais l'exploit du jour viendra de Gilles Villeneuve (encore lui) qui sous des conditions météorologiques dantesques dû piloter avec une vision altérée. En effet dès les premiers tours de course, son aileron avant se brisa mais resta logé sur le museau de sa Ferrari. Il pilota toute la course ainsi jusqu'à parvenir à monter sur le podium.
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1995 - Le plus beau cadeau d'anniversaire
Le 11 juin, cette date ne parle qu'à un seul pilote du plateau F1 en 1995, la date d'anniversaire de Jean Alesi. L'Avignonais s'imposa avec sa Ferrari dans une course où il fallait finir pour être bien classé. C'est la seule victoire du pilote français, mais à bord de la Rossa, certainement celle qui fallait décrocher. Son 31ème anniversaire fut célébré sur la plus haute marche du podium au Canada !
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1999 - Le Mur des Champions
Cette année-là, un mur allait décider d'attirer des Champions. Il y en avait 4 en exercice en 1999, Michael Schumacher, Damon Hill, Jacques Villeneuve et Mika Häkkinen. Ce virage 13, le dernier du circuit qui emmène les pilotes vers la ligne droite de départ / arrivée ne dispose pas d'échappatoires. Non, c'est un mur qui longe la grille de départ et les gradins des spectateurs. Le premier a s'illustrer cette année fut Damon Hill dans sa Jordan au tour 15. Michael Schumacher commit une erreur, rare, mais déterminante au tour 30, il abandonnera sa Ferrari dans le mur. Jacques Villeneuve à la mi-course y abandonnera sa BAR... Le "Mur des Champions" était né ! Un autre pilote s'écrasa dans le mur, Ricardo Zonta, est-il lui aussi à l'origine du surnom du "Mur des Champions" ? La course fut remportée par Mika Häkkinen à bord de la McLaren-Mercedes.
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2001 - Les frères Schumacher
Cette année-là Michael Schumacher a maîtrisé sa course dès la pole position du samedi. Mais son frère Ralf alors chez Williams-BMW avait le matériel pour contrecarrer ses plans. La stratégie aurait pu profiter au petit frère si le rythme de Michael plus rapide ne lui avait pas permis de s'emparer de la victoire.
Ainsi les frères Schumacher sont les seuls à ce jour à se classer premier et second d'un Grand Prix. Et évidemment c'est le Canada qui nous offre encore ce moment. Michael Schumacher malgré la panne électrique de sa Benetton en 1995 et le "Mur des Champions" en 1999 a réussi 7 victoires et 5 secondes places sur le tracé Gilles Villeneuve.
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2011 - La course la plus longue
De la pluie au Canada et les spectateurs sont aux Anges ! Une course de 4 heures, il ne fallait pas quitter les gradins malgré la pluie et le drapeau rouge d'interruption de course. Jenson Button s'est accroché avec son coéquipier Lewis Hamilton, a reçu une pénalité pour excès de vitesse derrière la voiture de sécurité, a subi une crevaison après une collision avec Fernando Alonso. Il est bon dernier à 30 tours du drapeau à damiers. Dans des conditions classiques, c'est presque une course perdue. Pourtant Button et ses 6 arrêts aux stands, se retrouve en seconde position lors de la dernière phase de relance. Le leader de la course Sebastian Vettel commet une erreur et laisse la victoire à Jenson Button. Une des courses les plus folles de la F1.
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