Le Grand Prix des États-Unis sera le théâtre de la course à domicile pour l'écurie Haas F1 Team qui arborera une livrée spéciale pour l'occasion.

Cette épreuve emblématique du calendrier a connu une histoire aussi riche que mouvementée. Depuis sa première édition en 1959 à Sebring (Floride), elle a sillonné les États-Unis : une longue période à Watkins Glen, au cœur de l’État de New York, une tentative avortée dans les rues de Phoenix (Arizona), puis un passage remarqué sur le circuit mythique d’Indianapolis, qui utilisait une portion de son célèbre ovale.

Haas change sa livrée pour Austin

C’est finalement en 2012 que la Formule 1 a trouvé son foyer américain, avec la création d’un tracé spécialement conçu pour elle aux abords d’Austin. Dès sa première édition, le COTA a séduit par son tracé exigeant, ses installations modernes et l’ambiance si particulière de la capitale texane, réputée pour sa scène musicale, ses bars animés et son esprit décalé. En quelques années, Austin est devenu un rendez-vous incontournable pour les fans et les acteurs de la F1, un Grand Prix au succès grandissant.

Le circuit doit aussi sa popularité à son dessin spectaculaire, adoré des pilotes. Son virage n°1, baptisé Big Red, offre une montée abrupte suivie d’une descente vertigineuse, et plusieurs trajectoires possibles à l’attaque. Vient ensuite une succession d’enchaînements rapides inspirés de Silverstone et Suzuka, avant la longue ligne droite arrière qui mène au virage 12, le meilleur point de dépassement. Le final, avec les virages 16-17-18 en triple droite, longe la tour emblématique du COTA et constitue un passage aussi technique que photogénique.

Pour la troisième année consécutive, le Grand Prix des États-Unis accueillera le format Sprint, réduisant le programme du vendredi à une seule séance d’essais libres avant les qualifications Sprint, puis la course Sprint du samedi après-midi.

Esteban Ocon connaît bien le tracé texan, où il a déjà disputé sept Grands Prix, avec un meilleur résultat en sixième position en 2017. L’an dernier, il y a également signé le meilleur tour en course, une première dans sa carrière. À l’inverse, Oliver Bearman découvrira cette année l’atmosphère unique du Grand Prix d’Austin, entre chaleur texane, ferveur du public et intensité du week-end Sprint.