Lewis Hamilton aura eu une courte acclimatation avec la Scuderia Ferrari avant de débuter cette saison 2025. Un jour et demi de roulage à Bahreïn avec quand même trois distances réalisées d'un Grand Prix de Bahreïn.
En trois jours avec la Scuderia Ferrari, Lewis Hamilton a bouclé 162 tours, cela représente presque trois distances du Grand Prix à Bahreïn.
Un cours temps d'adaptation pour Hamilton chez Ferrari
Son premier jour a été "juste correct" selon lui. L’équipe suivait un programme précis, testant plusieurs éléments et enchaînant les vérifications. Le deuxième jour, il a intensifié le travail. Il a testé des réglages et mieux défini la direction à prendre avec son ingénieur Riccardo Adami.
"J’aime vraiment piloter cette voiture. Petit à petit, on crée un lien. Vu le peu de temps que nous avons eu, on ne pouvait pas être mieux préparés." Lors de son dernier après-midi en piste, il a enchaîné plusieurs tours rapides avant un run en faible charge de carburant. Son temps ne lui a permis que de signer le troisième chrono, mais son tour était propre et maîtrisé.
Ensuite, il a effectué son premier relais long avec un plein de carburant. Ce test a été moins convaincant et interrompu par une anomalie détectée sur la télémétrie. "C’est difficile de croire que c’est déjà le dernier jour des essais", a-t-il déclaré vendredi avant son dernier relais. "C’est très court pour tout le monde, mais c’est une période cruciale pour comprendre la voiture. On fait simplement de notre mieux avec ce qu’on a et on apprend à travailler ensemble efficacement."
La bataille en tête s’annonce serrée, avec Ferrari et McLaren très proches en rythme de course comme en qualifications. "McLaren semble très rapide et compétitive", a reconnu Hamilton. "Tout est très serré. On ne saura vraiment où on se situe que la semaine prochaine, mais on sait qu’il reste du travail."
"J’ai eu la chance de piloter la Ferrari 2023. Ça m’a permis de comparer et de voir les progrès réalisés. Je comprends mieux les problèmes des versions précédentes et comment ils ont été améliorés. Je n’ai pas pu faire les essais de fin d’année. Tout s’est enchaîné très vite, mais j’aime me jeter à l’eau et comprendre par moi-même. On suit les étapes, et je pense qu’on a construit une très bonne base."
© Eric Alonso / DPPI - Scuderia Ferrari Media
