Après la proposition avortée de Land Rover pour environ 40 millions d'euros, Jonathan Palmer se dit intéressé pour racheter le circuit de Silverstone s'il en a l'occasion.
"Nous sommes certainement intéressés à faire une offre pour Silverstone et nous avons confiance dans notre capacité à apporter une grande stabilité et une vision pour l'avenir », déclare Jonathan Palmer au journal The Telegraph. Jonathan Palmer souhaite faire une offre via sa société MotorSport Vision.
Il y a quelques semaines, Land Rover a vu son offre bloquée par Porsche. Ce dernier détient un centre d'entraînement dans l'enceinte de Silverstone. "Porsche a une alliance au sein de son bail qui dit qu'aucun constructeur ne peut utiliser le circuit pendant plus de 45 jours par an. Le groupe Jaguar-Land Rover était au courant de cette alliance et a supposé qu'ils pourraient être en mesure de faire le tri après que la transaction ait été faite », déclare un porte-parole du circuit.
Le circuit de Silverstone dispose d'un avantage de poids actuellement. Il dispose d'un contrat jusqu'en 2026 avec la FOM. Le circuit a aussi un contrat pour 2017 et possiblement 2018 avec la Dorna.
Silverstone face à sa situation
Le circuit de Silverstone s'avère dans une situation délicate. Sur les 68,74 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2014, il a perdu 6,41 millions d'euros. Si on cumule les pertes de 2010 à 2014, on arrive à la somme de 31,13 millions d'euros. A cela, on peut rajouter les pertes engendrées en 2012 par le BRDC (British Racing Drivers Club) de 66,65 millions d'euros. Celles-ci ont été compensées par les réserves de l'entreprise.
Cependant, MotorSport Vision dispose de comptes sains. L'entreprise a réalisé un chiffre d'affaires 32,78 millions d'euros et a dégagé un bénéfice de 2,71 millions d'euros. L'entreprise dispose d'une réserve de 15,87 millions d'euros.
Lawrence Tomlinson est également sur le coup du rachat du circuit. Il aurait fait une proposition au BRDC, dont il est membre. Il prendrait en charge le passif du circuit et offrirait un loyer indexé de 1,2 millions d'euros par an pour les 248 prochaines années.