Depuis 2009, la F1 a connu une nouvelle ère, celle de l'hybride. Dix ans après, l'électrification de la F1 continue, avec le V6 turbo hybride.

Australie 2009, quatre équipes sont sur la grille avec une nouveauté. Ferrari, McLaren-Mercedes, BMW Sauber et Renault disposent d'un KERS (SREC en français). Ce système de récupération de l'énergie cinétique permettra d'emmagasiner au maximum 60 kW par tour et de les restituer à la demande du pilote pendant un maximum de 6 secondes (en continu ou en plusieurs fois) à pleine puissance soit environ 80 chevaux supplémentaires.

Un grand changement a été apporté sur le système entre les débuts du développement et les débuts en Grand Prix. Le premier système, développé en 2007, pesait 107 kg pour une efficacité de 39%. En 2009, il ne pèse plus que 25,3 kg, soit le quart du poids du premier système, et son efficacité avoisine les 70%.

Hongrie 2009, l'hybride entre dans l'histoire

Le 26 juillet 2009, Fernando Alonso, pilote Renault, est en pole position devant Sebastian Vettel. Lewis Hamilton occupe la quatrième place sur la grille. Les deux Brawn GP ne sont que 8e et 12e sur la grille, alors que l'équipe domine les championnats pilotes et constructeurs.

Jusqu'au 12e tour, Fernando Alonso mène la course mais une roue mal fixée met fin à ses espoirs de victoire voire de podium. Lewis Hamilton a pris la tête de la course à ce moment-là, après avoir dépassé Mark Webber au 5e tour grâce au KERS. Le pilote McLaren-Mercedes a mené sa monoplace jusqu'à la victoire, offrant au système hybride sa première victoire en F1.

Depuis 2014, l'hybride a pris une place importante en F1, avec quatre éléments qui constituent le système hybride. Dans le V6 turbo, on trouve un ERS, qui est le système de récupération d'énergie, composé du MGU-H (qui récupère l'énergie des échappements) et du MGU-K (qui permet de récupérer l'énergie au freinage) ; la réserve d'énergie, où l'énergie est stockée, et le contrôle électronique. Le poids du système atteint 20 kg pour une efficacité de 96%.