La FIA et les équipes de F1 ont discuté de changements à effectuer concernant l'allocation des composants des unités de puissance pour chaque voiture pour être raccord avec l'augmentation des séances disputées.

Avec 23 Grands Prix programmés et 6 courses Sprint, il était évident qu'une révision du quota d'éléments du Power Unit (l'unité de puissance d'une F1) devait être effectuée pour corréler avec l'accroissement des séances sur le calendrier.

Nouvelle allocation moteur en F1 dès la mi-saison

Les équipes de Formule 1 et la FIA ont accepté d'augmenter l'allocation de composants pour certains éléments de leurs groupes motopropulseurs. Après une Commission F1 qui s'est tenue ce mardi, avant le Grand Prix d'Azerbaïdjan, l'approbation a été donnée à une augmentation du nombre d'éléments dont le moteur à combustion interne (ICE), du turbocompresseur, du MGU-H, et du MGU-K pour 2023 de trois à quatre par pilote.

Bien que nous soyons qu'au quatrième Grand Prix de la saison, certains pilotes ont déjà bien entamé leur quota suite à des soucis technique et de fiabilité. Cela a été le cas pour Nyck de Vries, Valtteri Bottas, Zhou Guanyu, Kevin Magnussen et Nico Hülkenberg qui vont utiliser leur deuxième moteur. George Russell n'y échappera pas non plus après que son V6 Mercedes ait rendu l'âme en Australie. Il devrait lui aussi recevoir une belle panoplie complète avec le moteur, le turbo, le MGU-H et MGU-K.

Quant au nombre d'unités électroniques de contrôle et d'unités de stockage d'énergie (CE et ES) il restera à deux pour la saison, ce qui a déjà surpris Ferrari, qui s'est vu infliger une pénalité de grille pour le Grand Prix d'Arabie saoudite en raison de l'utilisation de nouvelles pièces.

Abandon de George Russell lors du GP d'Australie

© Australian GP / George Russell