Selon Auto Motor und Sport, Mercedes s'est retiré de la protestation faite contre Ferrari et la FIA. 

Le clan des rebelles perd un de ses principaux poids. "Mercedes s'est retirée à court terme'', explique Helmut Marko à Auto Motor und Sport. L'équipe Championne du Monde ne fait plus partie des protestataires contre Ferrari et la FIA.

Récemment, la FIA a publié un communiqué de presse autour de l'enquête faite sur le moteur de la Scuderia.

"La FIA annonce qu'après des enquêtes techniques approfondies, elle a conclu son analyse du fonctionnement de l'unité motrice de la Scuderia Ferrari de Formule 1 et est parvenue à un accord avec l'équipe. Les détails de l'accord resteront confidentiels'', conclut le communiqué.

Quelques jours plus tard, sept équipes (sont exclues Ferrari, Haas et Alfa Romeo) signent une lettre commune demandant une éclaircissement sur cet accord secret. Depuis, la FIA a répondu que "la confidentialité des termes de l'accord de règlement est prévue par l'Article 4 (vi) du règlement Judiciaire et Règles Disciplinaires''.

Un accord secret entre Ferrari et Mercedes ?

Selon le média allemand, l'homme à la tête du groupe Fiat John Elkann et celui du groupe Daimler Ola Kallenius ont eu une discussion peu avant le Grand Prix d'Australie. Un accord a été trouvé entre les deux parties, laissant le groupe des sept subir le "retrait soudain et non expliqué'' d'un de ses membres.

Cette situation déplaît fortement à Red Bull, qui va reprendre le front des protestations contre la FIA et Ferrari. "Pour nous, c'est beaucoup d'argent. Que nous terminions deuxième ou troisième du Championnat du Monde, cela représente une différence de 20 millions de dollars'', explique Christian Horner.

Rappelons que Red Bull avait prévu de protester contre le DAS de Mercedes s'il était utilisé sur le circuit australien. "De notre point de vue, ce système n’est pas légal'', affirme Helmut Marko. "A ce stade, nos avocats continuent à vérifier si le système DAS peut être considéré comme légal''.