En lice pour rejoindre la grille F1, Michael Andretti continue de travailler sur son projet et admet ne pas vouloir abandonner, malgré les difficultés.

Michael Andretti souhaite plus que tout rejoindre la grille de la F1. Après avoir tenté de racheter l'équipe Sauber, rebadgée actuellement sous le nom Alfa Romeo et futur partenaire d'Audi, l'ancien pilote américain a choisi de créer un projet de toute pièce et de devenir la 11e équipe de la grille. Seulement, il se retrouve confronter au refus des autres équipes, voire même de la F1 elle-même.

En effet, Stefano Domenicali, qui est à la tête de la discipline, déclarait récemment que la F1 n'est pas "confrontée à un problème de quantité" et ne voit aucune "faiblesse dans le nombre d'équipes en F1". Mais Greg Maffei, Président de Liberty Media, propriétaire de la F1 depuis 2016, a déclaré récemment qu'il existe un "potentiel pour que nous puissions augmenter le nombre d'équipes au fil du temps".

Michael Andretti ne mâche pas son projet F1

Depuis, Michael Andretti, aidé par son père Mario, travaille en coulisses pour qu'Andretti Global rejoigne la grille F1 dans les prochaines années, propulsée par un moteur Renault.

"Nous avançons toujours, nous travaillons toujours dur. Je pense que nous avons fait de très bons progrès ces derniers mois. Et nous n’abandonnons pas", indique-t-il à The Race.

La semaine prochaine, Andretti inaugura les travaux de sa nouvelle installation, qui se situe près de l'aéroport métropolitain d'Indianapolis. Le coût de cette dernière avoisine les 200 millions de dollars. Celle-ci devrait être opérationnelle d'ici 2025 et accueillera les activités de l'équipe, à savoir l'IndyCar mais aussi l'Extreme E. La F1, si le projet voit le jour, pourrait également être en partie basée dans cette nouvelle infrastructure, avec une base en Europe pour des raisons de logistiques, comme le fait Haas.