L'annonce était attendue avant ce week-end du Grand Prix de Grande-Bretagne, Silverstone conserve donc son rang au sein du calendrier F1 pour les 5 ans à venir.

Une bonne nouvelle pour le berceau du sport automobile, Silverstone qui fut le théâtre de la première course de l'histoire de la F1, va conserver sa place au sein du calendrier F1.

Silverstone prolongé pour 5 ans

La F1 est ravie d'annoncer qu'à l'issue de la réunion programmé aujourd'hui, Silverstone reste au sein du calendrier pour les 5 prochaines années. Le contrat court donc jusqu'en 2024. L'accord entre la F1, la Racing Frivers Club et le circuit de Silverstone ont été signés hier à Londres.

Le Grand Prix de Grande-Bretagne fait partie du Championnat du Monde de Formule 1 depuis le début, la première course s'est tenue à Silverstone le 13 mai 1950 (à laquelle Ferrari ne participa pas...).

Chase Carey, président-directeur général de la Formule 1, l' a annoncé.

"Nous sommes ravis de confirmer que le Grand Prix de Grande-Bretagne restera au calendrier du Championnat du Monde FIA ​​de Formule 1 au moins pour les cinq prochaines années, ici, à Silverstone. Nous avons toujours dit que, pour avoir un avenir à long terme, notre sport devait préserver ses sites historiques. Silverstone et la Grande-Bretagne sont le berceau de ce sport, dont le point de départ remonte à 1950."

"Aujourd'hui, la Formule 1 est un sport mondial qui se déroule sur cinq continents et qui est regardée par plus de 500 millions de spectateurs dans le monde. Notre objectif est de faire croître ce nombre en introduisant le sport que nous aimons dans de nouveaux pays, tout en maintenant ses racines. Silverstone et le Grand Prix de Grande-Bretagne font partie intégrante de cette vision."

Après avoir dénoncé leur précédent contrat, Silverstone et la BRDC n’étaient pas satisfaits de l’augmentation des frais d’hébergement du grand prix. La dépense aurait atteint 26 millions de livres sterling jusqu'à la fin du contrat en 2026, ils avaient signé cet accord avec l'ex-argentier de la F1 : Bernie Ecclestone. Même l'année dernière, lorsqu'un nombre record de spectateurs ont afflué sur l'aérodrome remis à neuf, l'événement n'a atteint que son seuil de rentabilité.