La stratégie pneus est aussi importante que la performance des monoplaces. Avec la liberté du nombre de train de pneus laissée aux équipes, des tendances se dessinent rapidement. Aussi, il n’est pas rare de voir des stratégies plus payantes que d’autres, en fonction du trafic et des dépassements à effectuer avec un arrêt. Car ressortir en pneus neufs dans le peloton est le plus sûr moyen de perdre du temps.
La saison passée, sur ce circuit, Nico Rosberg s’était imposé avec une stratégie en deux arrêts. Il avait effectué un premier relais en pneus tendres rodés de 20 tours, puis un relais en tendres neufs de 16 tours. Enfin, il a fait un dernier relais en medium.
Les conditions de course
Les composés choisis sont les super-tendres, les tendres et les mediums.
Le composé obligatoire en Q3 sera les super-tendres.
En course, les pilotes devront utilisés obligatoirement soit les les tendres, soit les mediums.
Les conditions climatiques font que les pilotes vont partir avec les pneus pluie ou intermédiaires.
Les stratégies possibles
Il est difficile de définir la meilleure stratégie avec les conditions. La plupart des pilotes utiliseront dès le départ des pneus intermédiaires et des pneus pluie. Certains peuvent tenter le risque des pneus slicks.
Si la piste s'améliore durant le Grand Prix, la meilleure stratégie reste celle à un arrêt. Un premier relais de 20 tours en supersoft est suggéré puis un relais en soft jusqu'au drapeau à damiers. En fonction des conditions climatiques et des conditions de piste, cette stratégie pourrait être utilisée par de nombreux pilotes.
Autre stratégie possible, celle à deux arrêts. Un premier relais de 15 tours avec les supersoft puis un autre en supersoft, avec un arrêt au 30e tour pour chausser les pneus soft.
Si les pneus intermédiaires sont utilisés pour le premier relais, il faudra attendre une amélioration significative de la piste pour passer en slicks.