Top 10 des Grand Prix F1 sous la pluie

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Un Grand Prix de F1 pour un passionné du genre c'est l'extase, mais ça l'est encore plus sous la pluie ! Alors même qu'une Formule 1 n'est pas conçue pour rouler sous la pluie, c'est presque sous ces conditions que les fans la préfèrent.

Il y a de nombreuses raisons à cela. L'adhérence précaire et changeante, le nivellement des performances entre les monoplaces, tout est combiné pour un résultat chamboulé. Quant aux sorties de piste, elles participent au risque grandissant de ne pas terminer une course. Voici un Top 10 des Grand Prix sous la pluie à ne pas oublier, publié sur DriveTribe.

Grand Prix d'Europe 2007 : les derniers seront les premiers

Un Grand Prix assez fou où la pluie fut annoncée, elle s'est présentée mais un peu tardivement après le départ. Ainsi, c'est sur un mauvais choix de pneus que les pilotes s'élancèrent, à l'exception d'un débutant. A bord de sa Spyker, l'allemand Marcus Winkelhock pour son premier départ en F1 choisit les pneus pluie. Cela lui aura permis de virer en tête de la course lorsque ses concurrents ont stoppé aux stands dès le premier tour alors qu'il s'élançait bon dernier.
Personne n'aura oublié ces 6 monoplaces dans le bac à graviers dont Jenson Button, Lewis Hamilton et Nico Rosberg.

Formule 1 Europe 2007 Rain chaos en francais par crash71100[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]

Grand Prix de Grande-Bretagne 2008 : Lewis Hamilton chez lui

"It's raining frog" chez nos amis britanniques. Mais pas de quoi inquiéter les pilotes de F1 qui prennent un malin plaisir à déjouer les pièges sous la pluie. C'est Lewis Hamilton qui sortira vainqueur avec un écart impressionnant (1'08"577) sur le second Nick Heidfeld. De tels écarts n'avaient plus été vus depuis le Grand Prix d'Australie en 1995. Le troisième sur le podium était Rubens Barrichello, encore un artiste sous la pluie. Seuls les 3 pilotes sur le podium finirent le Grand Prix dans le même tour.

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Grand Prix de Belgique 1963 : je t'aime, moi non plus !

En 1963 le Grand Prix de Belgique utilise le tracé long de Spa-Francorchamps qui faisait 14,1 Km. La pole position revenait à Graham Hill sur sa BRM. Mais sous une pluie battante le dangereux circuit belge allait consacrer un autre pilote de talent, Jim Clark. Alors qu'il était qualifié en 8^ème position à 3" de Hill, il a démontré à quel point il maîtrisait son sujet pendant les 32 tours de course. Il a terminé avec une marge record, encore à ce jour, de 4'54 sur le second qui était Bruce McLaren sur sa Cooper Climax. De l'aveu même de Jim Clark, il n'aimait pas le circuit de Spa, ultime pique envers ses adversaires ?

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Grand Prix du Brésil 2012 : Master Rain

Le circuit d'Interlagos est aimé des pilotes et des fans, et c'est bien normal ! Tout peut se produire sur ce tracé brésilien, surtout quand il décide d'une fin de championnat. Si le titre s'est décidé à quelques reprises au Grand Prix du Brésil, imaginez l'intensité de la course lorsqu'elle se déroule sous la pluie. En 2012, Fernando Alonso (Ferrari) et Sebastian Vettel (Red Bull) étaient en lice pour le titre. Dès le premier tour, le pilote Red Bull est victime d'une touchette dans le peloton et repart le couteau entre les dents après un tête-à-queue.
Le pilote Red Bull décrochera son 3^ème titre mondial à l'issue de la course avec une 6^ème place suffisante en terme de points. Fernando Alonso n'aura pu venir à bout de Jenson Button sur sa McLaren-Mercedes, et terminera dauphin du pilote allemand, tout comme en 2010.

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Grand Prix d'Europe 1993 : Senna comme un poisson dans l'eau

Cette année-là le Grand Prix Européen a lieu en Grande-Bretagne à Donington Park. Ayrton Senna sur sa McLaren-Ford sera l'auteur d'un premier tour de course en véritable funambule. Il doublera quatre de ses concurrents et pas des moindres : Schumacher, Hill et Prost. Qualifié en 4^ème position sur la grille, il est débordé par Karl Wendlinger sur la Sauber. Il prend le meilleur sur la Benetton de Schumacher et double la Sauber quelques hectomètres plus loin. Dans le second secteur il est déjà dans les échappements de la Williams de Damon Hill. Et c'est dans l'avant-dernier virage que Senna prend le meilleur sur Prost, il bouclera ce premier tour de Grand Prix en tête.

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Grand Prix du Japon 1976 : raison gardée d'un Champion

La première édition du Grand Prix du Japon en 1976 se déroula à Fuji. Et déjà cette ultime course offrait une lutte pour le titre entre James Hunt et Niki Lauda. Mais à la vue des conditions météo et cette pluie battante, quelques pilotes décidèrent un retrait volontaire au nom de la sécurité. Parmi ceux-là, Emerson Fittipladi, Carlos Pace et surtout Niki Lauda. James Hunt encore en course n'aura besoin que d'une troisième place pour obtenir le titre. Alors en 5^ème position à quelques tours du drapeau à damiers, le pilote McLaren réussit l'exploit d'accrocher cette troisième place et de décrocher son seul et unique titre de Champion du Monde de F1.

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Grand Prix de Belgique 1998 : noyé sous les eaux

Le circuit des Ardennes est exigeant comme tracé sur le sec. Alors que devrions-nous dire lorsque celui-ci se court sous les trombes d'eau ? En 1998 la Formule 1 aura connu l'un des plus important et mémorable carambolage dès le départ de la course. Avec près de 13 monoplaces impliquées dans cet empilement de pièces de carbone, tous les pilotes n'auront pas droit à une seconde chance.
Les écuries les moins fortunées n'ayant pas de "mulet", une troisième voiture qui était à disposition des pilotes en cas de besoin. La course aussi décidera du sort de quelques pilotes comme l'accrochage entre Michael Schumacher alors en tête de la course contre David Coulthard a qui il s'apprêtait de prendre un tour. On se souvient de la Ferrari regagnant son stand sur 3 roues, et de Schumacher en coup de sang dans les garages McLaren. La course fut remportée par un doublé des Jordan-Mugen/Honda, Damon Hill devant Ralf Schumacher.

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Grand Prix du Brésil 2008 : Champion éphémère

Le Brésil est une nouvelle fois le théâtre du sacre en Formule 1, et cette année 2008 donnera le duel Lewis Hamilton (McLaren) contre Felipe Massa (Ferrari). Le pilote brésilien n'a pas vraiment le choix, il doit remporter la course, en espérant que son concurrent ne finisse pas mieux que 6^ème. Cette course dont le final des derniers tours se déroula sous une pluie battante allait chambouler le classement, en défaveur de Felipe Massa.
Lewis Hamilton devait se défaire de Sebastian Vettel à bord de la Toro Rosso, le pilote allemand déjà très agile sous la pluie. Mais le pilote britannique n'aura pas besoin de doubler Vettel, Timo Glock à l'agonie avec ses gommes prévues pour le sec se fera dépasser dans l'ultime virage du dernier tour. Lewis Hamilton alors 6^ème franchira la ligne en 5^ème position sous la stupeur du clan Ferrari... Felipe Massa aura été Champion quelques secondes seulement. Un titre perdu pour une place et un point.

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Grand Prix de Monaco 1984 : polémiques inutiles

Après les années des Wing-Cars (avec jupes à effet de sol), la sécurité en F1 devenait un sujet préoccupant dont les solutions tardaient à venir. Après une année 1982 funeste, il fallait que les instances se préoccupent du sort de nos pilotes. Ainsi en 1984, le Grand Prix de Monaco n'ira pas à son terme au grand dam de Ayrton Senna qui réalisa une course exceptionnelle à bord de sa Toleman. Alors qu'il revenait par poignées de secondes sur le leader Alain Prost, dont ce dernier demandait l'arrêt de la course, le directeur de course Jacky Ickx décida de brandir le drapeau rouge. Si bien que Ayrton Senna le vit brandi au virage Antony Noghès sans en tenir compte et franchir la ligne d'arrivée le poing levé... Mais c'est bien Alain Prost qui était le vainqueur de la course, la sécurité ce jour-là était un début d'alibi pour les uns, une prise de conscience pour les autres !

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Grand Prix du Canada 2011 : Tabernacle !

Sur le papier, il s'agit de la course de F1 la plus longue de l'histoire. Alors certes, il y eut des interruptions de course et les pilotes n'ont pas piloté pendant 4 heures ! Après un départ sous le régime de la voiture de sécurité, le Canada peut nous offrir tous types de course. Et celle de 2011 restera mémorable... enfin pour les courageux restés dans les tribunes ! Entre la pluie et les drapeaux rouges, il fallait une patiente à toute épreuve pour espérer voir un drapeau à damiers.
Il s'est abaissé le drapeau à damiers devant la McLaren de Jenson Button, le pilote qui sera passé 6 fois aux stands. Il aura connu un contact avec son coéquipier Lewis Hamilton, un autre avec Fernando Alonso, une pénalité par les stands. En 30 tours, le pilote britannique sera remonté de la dernière place à la première. Les ultimes boucles de la course verront le duel Button / Vettel, et le pilote Red Bull parti à la faute pour offrir la victoire à Jenson Button, un final épique pour une course déjà historique !

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